Justice: les choses se compliquent pour Donald Trump…
Donald Trump fera très certainement face au procureur dans les prochains jours. Quant au vice-président Mike Pence, il vient d’embaucher un avocat.
Les choses se compliquent de plus en plus pour le président des Etats-Unis. Si pendant des mois, Donald Trump a demandé à James Comey, l’ex-directeur du FBI, de déclarer qu’il n’était pas visé par l’enquête sur l’ingérence russe, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. James Comey a été limogé et Donald Trump devra désormais, faire face au procureur spécial Robert Mueller sur une possible obstruction à la justice, indique le Washington Post. Cela risque d’avoir d’importantes conséquences.
Le vice-président a embauché un avocat
Mike Pence a embauché un avocat pour le représenter. En effet, le procureur Robert Mueller a déjà demandé à entendre trois chefs du renseignement américain. C’est donc certain qu’il voudra entendre toutes les personnes consultées lors du limogeage de James Comey, à savoir Mike Pence et le ministre de la justice, Jeff Sessions.
Tous les proches de Donald Trump pendant sa campagne, notamment, Michael Flynn, Paul Manafort et Jared Kushner seront aussi interrogés par le procureur. Selon le Washington Post, ce dernier aurait déjà commencé à remonter la piste des transactions financières.
Toute la vérité sur cette affaire sera certainement connue car les langues vont devoir se délier. Mike Rogers et Jess Sessions avaient refusé de répondre devant la commission du Sénat, invoquant le secret défense et le droit du président américain à ne pas communiquer certaines informations. Cependant, ce droit ne pourra plus être utilisé car la cour suprême a tranché en ce sens lors du Watergate.
Ce jeudi 15 juin, le président s’est énervé sur Twitter « Ils ont inventé une fausse histoire de collusion avec la Russie, n’ont trouvé aucune preuve, et maintenant ils sortent une fausse histoire d’obstruction à la justice, cool. Vous êtes les témoins de la plus grande CHASSE AUX SORCIÈRES de l’histoire politique américaine, menée par des gens mal intentionnés bourrés de conflits d’intérêts ».
Si Donald Trump est reconnu coupable, il ne revient pas au jury mais au Congrès de décider d’une éventuelle destitution. Le président américain a la possibilité de demander au ministère de la Justice de renvoyer le procureur spécial avant d’en arriver là, comme un proche de Trump l’a évoqué mardi.