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Légaliser l’homosexualité au Sénégal: la courageuse réponse de Macky Sall au premier ministre canadien

Le « grand défenseur des droits de l’homme » comme il se qualifie, le Premier ministre du Canada,  Justin Trudeau a, alors qu’il était en visite au Sénégal profité pour souffler une puce libertine à l’oreille du président sénégalais, Macky Sall. Il lui a suggéré de légaliser l’homosexualité dans son pays. La réponse de Macky Sall à cette suggestion audacieuse est des plus légendaires…

Le Premier Ministre canadien qui était en visite au Sénégal depuis mardi soir, s’est longuement entretenu avec le président Macky Sall sur plusieurs questions qui interpellent leurs deux pays. Parmi ces questions, Justin Trudeau a mentionné l’homosexualité qui pour lui est un droit humain et donc, ne devrait admettre de limite.

« Je parle de ces enjeux partout où je vais. Macky Sall connait mes perspectives là-dessus », a clamé Justin Trudeau à l’occasion d’une tête à tête avec le président du Sénégal, mercredi 13 février. Avant dajouter qu’il est toujours pour « la défense des droits humains. Le président connaît bien mes perspectives dans ce domaine ».

La réponse du chef de l’État sénégalais à cette déclaration quelque peu insidieuse de l’Invité canadien ne s’est pas fait attendre. Il s’est en effet clairement exprimé sur le sujet qui, pour lui est en trop grand déphasage avec les mœurs, les coutumes et les traditions du continent africain. « C’est notre manière de vivre et d’être. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. Le Sénégal est un pays de droit, qui respecte les droits de l’homme. Mais ces droits au Sénégal interdisent l’homosexualité, les relations contre-nature, l’exhibition », a tranché Macky Sall.

Pour le président sénégalais, les sociétés évoluent sur leurs bases profondes traduites aussi par les identités morales. « On ne peut pas demander au Sénégal de légaliser l’homosexualité et d’organiser demain la Gay Pride. Ce n’est pas possible. Notre société ne l’accepte pas ».

Quoi que « Je respecte son choix d’être défenseur des droits de l’homme. Je n’en suis pas moins un. Seulement, notre pays obéit à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisations. C’est notre manière de vivre et d’être. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie », a conclu l’actuel locataire du palais présidentiel du Sénégal.

La loi sénégalaise punit les actes homosexuels de peines d’un à cinq ans d’emprisonnement . Le Code pénal parle «d’acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe». 

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