Musique

Le témoignage glaçant de Kitti Jones sur le traitement subi chez R. Kelly

Suite à l’initiative du site Buzzfeed de mener une enquête édifiante sur les traitements inhumains et avilissants que R. Kelly infligeait aux jeunes femmes qui vivaient dans ses appartements privés, Kitti Jones, une autre victime a décidé de tout dévoiler. Ce sont nos confrères du magazine Rolling Stone qui ont recueilli l’intégralité de son témoignage. La jeune femme a livré un témoignage des plus glaçants…

Kitti Jones explique qu’elle rencontre R. Kelly pour la première fois en juin 2011, à l’issue d’un concert à Dallas. Cela faisait 20 ans qu’elle suivait de près la carrière de son idole qu’elle rêvait de rencontrer. La jeune femme s’est alors faite remarquer en allant voir R. Kelly à la fin de son show.

Le chanteur lui a donné son numéro de téléphone sur un bout de papier, demandant à Kitti de lui envoyer un texto. Au premier contact, R. Kelly s’est montré clair : « Appelle-moi ‘papa’« , lui a-t-il ordonné. Pensant qu’elle devait entretenir des relations de père et fille avec R. Kelly, Kitti a été désagréablement surprise.

 » Des mois d’abus physiques, de contraintes sexuelles, de manipulations émotionnelles et de règles draconiennes qui dictaient presque chaque aspect de sa vie« , décrit Rolling Stone.

Kitti Jones s’était finalement rendue compte qu’elle avait affaire à un homme manipulateur, violent et agressif qui ne se cachait pas d’avoir plusieurs « petites amies » qui vivaient dans ses différentes propriétés.

La jeune femme fait savoir qu’elle avait été contrainte d’entretenir des relations sexuelles avec d’autres jeunes femmes devant R. Kelly. Au cas où elle refusait d’exécuter, elle risquait d’être enfermée et privée de nourriture. « On ne peut pas lui dire non parce qu’on se fait punir. On finit par être paralysé par la situation. Les choses qu’il force à faire aux autres et à lui-même sont tellement traumatisantes« , déclare-t-elle.

La dernière fois que Kitti Jones a communiqué avec R. Kelly, c’était en mai dernier. « Il m’a dit : ‘Si quelqu’un vient te voir pour te demander comment je t’ai traitée, tu ne peux pas dire que je ne t’ai pas bien traitée… Tu avais un toit au-dessus de la tête. Je t’emmenais faire du shopping. Tu ne dois pas dire que j’étais un monstre comme d’autres le disent’. J’étais tellement effrayée lorsqu’il me parlait. Je me suis dit : ‘Ce type pense vraiment qu’il m’a fait une faveur’. Il ne voit pas tout l’aspect sexuel et flippant qui détruit les gens« , conclut-elle.

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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