Le Rwanda est l’une des principales destinations en Afrique pour ce qui est d’attirer les investissements étrangers.
Le président Paul Kagame a réussi à rehausser l’image du pays afin d’attirer les investisseurs. Maintenant, le pays vise à devenir une destination mondiale pour l’exploration du lithium.
Le lithium est un métal des terres rares dont la demande ne cesse d’augmenter dans le monde entier. Il est utilisé pour la fabrication des piles de voitures, les montres bracelets, les appareils photo, les pointeurs laser, les lecteurs MP3, les appareils auditifs, les calculatrices, les systèmes de sauvegarde des piles des ordinateurs, les jouets télécommandés, etc.
Il est également utilisé pour les produits de blanchiment et d’assainissement, les produits agrochimiques, les alliages d’aluminium, les additifs pour ciment et béton, les colorants et pigments, ainsi que les produits pharmaceutiques.
Actuellement, seuls quelques pays produisent du lithium et aucun pays africain ne figure sur la liste des acteurs dominants des produits au lithium.
Cependant, le Zimbabwe figure sur la liste des pays avec des gisements élevés de lithium. Le Rwanda envisage donc de devenir un acteur important dans l’industrie de la production du lithium.
Le gouvernement incite les investisseurs à investir dans l’exploration et la transformation du lithium au Rwanda.
Le directeur général de l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz, Francis Gatare, a déclaré lundi à un groupe de chefs d’entreprise que le Rwanda était prêt à investir dans des métaux précieux comme le lithium.
« Les premiers analyses géométriques ont montré qu’il y a une importante quantité de lithium dans le pays avec un bon potentiel de découvertes significatives ».
Il a indiqué que des études d’exploration ont montré qu’il y a du lithium dans les régions comme Rwamagana, Nyanza et Muhanga, entre autres.
Le Rwanda est également à la recherche d’un plus grand nombre d’investisseurs dans les activités d’exploration, un domaine qui est actuellement moins intéressant pour les investisseurs en capital.
Crédit photo : theafricanexponent