Le Prince William accuse la démographie africaine d’être à l’origine de la disparition de la faune sauvage
Les propos du Prince William ont suscité une vague d’indignation.
Le prince William a été invité à « s’occuper de ses affaires » après avoir affirmé que la croissance démographique met en danger la vie sauvage en Afrique.
S’exprimant aux Tusk Convention Awards à Londres, le prince William a déclaré : « La pression croissante sur la faune et les espaces sauvages d’Afrique en raison de la population humaine présente un énorme défi pour les écologistes, comme c’est le cas dans le monde entier. »
« …il est impératif que le monde naturel soit protégé non seulement pour sa contribution à nos économies, nos emplois et nos moyens de subsistance, mais aussi pour la santé, le bien-être et l’avenir de l’humanité », a-t-il ajouté.
Les remarques du prince font écho aux commentaires qu’il a faits en 2017, lorsqu’il a déclaré que la « croissance rapide de la population humaine » de l’Afrique mettait sa faune et ses habitats sous une « pression énorme. »
À l’époque, le prince William avait été critiqué pour avoir fait ces remarques alors qu’il attendait un troisième enfant.
Selon les experts, la population africaine est en passe de doubler pour atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, ce qui pourrait faire de l’Afrique le foyer de plus d’un quart de la population mondiale d’ici au milieu du siècle.
Si certains ont salué les commentaires du prince, qui mettaient en lumière le péril auquel est confronté le monde naturel face à la croissance démographique mondiale, d’autres ont critiqué ses propos.
La journaliste Nadine Batchelor-Hunt a tweeté que la densité de population actuelle de l’Afrique était considérablement inférieure à celle de l’Asie et de l’Europe.
D’autres ont suggéré que la plus grande source de préjudice à la faune du continent africain était les chasseurs européens au début du 20e siècle.
« Blâmer les civils africains revient à méconnaître totalement l’histoire de l’Afrique », a tweeté un internaute.
Certains sont allés plus loin, affirmant que William n’avait « aucune autorité morale pour dire quoi que ce soit sur l’Afrique ou sur les Africains et leurs vies. »
« Il devrait passer son temps à lire de bons livres d’histoire, à élever ses nombreux enfants et à passer du temps avec sa très grande famille répartie dans le monde entier. Son opinion c’est de l’eau usée ».
Crédit photo : thetimes