Le Kenya a conçu le premier jeu vidéo africain « Nairobi X »
De retour, les aliens ont caché leur arme de destruction massive interstellaire dans un lieu incroyable : sous la coupole du Centre de Conférence International Kenyatta de Nairobi. Le bâtiment, à la ressemblance d’une soucoupe volante, qui prise d’assaut par les guerriers extraterrestres, patibulaires et agressifs, débarqués en nombre d’un vortex verdâtre perçant le ciel africain. Ils ont pour objectif de reprendre l’arme fabuleuse et de détruire la terre » en commençant par le Kenya ».
https://www.youtube.com/watch?v=CdN3WZQ53Ec
En réalité ce jeu vidéo n’est pas banal vue le contenu de son histoire. Parut en juin dernier, le Nairobi X reçoit le titre de « premier jeu-vidéo africain » par la presse africaine. Elle est aussi le chef d’œuvre de l’imagination d’un jeune homme de 27 ans, Andrew Kaggia.
« Pourquoi les aliens ne se posent-ils jamais en Afrique ? ! »
Originaire de Nairobi Le jeune concepteur, rappelle d’une voix grave et posée : les bonnes idées sont souvent les plus simples. « Depuis des années, je jouais sur ma console à tuer des aliens dans les rues et sur les toits de Los Angeles et New York. Et puis un jour, je me suis dit : pourquoi est-ce que les aliens débarquent toujours aux États-Unis ? ! Pourquoi est-ce que leurs vaisseaux ne se posent jamais en Afrique ? C’est bizarre, tout de même, vous ne trouvez pas ? »
Tout ceci parait banal : le continent africain occupe un cinquième des terres immergées et est donc difficile pour des êtres venus de l’espace de rater leur cible. Mais, sur terre, l’Afrique reste pourtant à l’écart de l’industrie du jeu-vidéo. « Nairobi X est le premier jeu-vidéo africain, au sens professionnel du terme, rappelle Andrew Kaggia. C’est le tout premier jeu de shooting et de gunning à la première personne et disponible en réseau, le premier jeu-vidéo en 3D, disponible sur portable et ordinateur. »
« Soldat, votre mission est simple : défendez Nairobi…»
Andrew Kaggia, vêtu d’une chemise stricte et lunettes à grosse monture, branche son ordinateur, lance le jeu. Le concepteur du Nairobi X connait son jeu par cœur, tuant les ennemis débarqués nombreux dans la capitale kényane, dirigeant le personnage principal du clavier et de la souris malgré son unique doigt de la main droite, « une difformité de naissance », explique-t-il.
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