Afrique

Le Congo privé d’internet. La raison

Au Congo-Brazzaville, être connecté à la toile mondiale est devenu un véritable luxe, en cause, une coupure d’internet paralyse le pays depuis plusieurs semaines déjà.

A l’origine de ce délestage numérique, un câble sous-marin a été sectionné par un bateau de pêche. C’est ce câble qui permet au Congo Brazzaville d’être connecté au web.

Après les banques et les entreprises, les plus gros perdants sont les universitaires. Comme ce chercheur de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, rencontré par RFI, et qui avoue avoir du mal à poursuivre ses travaux.

« Ce matin, j’ai voulu ouvrir ma boîte mail, j’ai voulu regarder tous ceux qui m’avaient écrit, raconte-t-il. Mais malheureusement, pendant plus de trente minutes, et une autre fois pendant une heure, je n’ai pas pu ouvrir ma boite. C’est désolant. »

Il déplore cette situation qui empêche les étudiants d’effectuer des recherches et d’activer les réseaux sociaux.

« En ce moment, cela ne marche pas, explique l’un d’entre eux. Il y a un petit problème. Parfois, tu actives les forfaits et ils consomment juste le crédit. Mais je ne reçois rien. La connexion ne marche pasCela nous fait mal parce que c’est à base d’Internet qu’on fait nos devoirs, et au moins chatter avec les amis qui sont à l’étranger, parler avec la famille et le reste », renchérit une autre.

Pour rappel c’est depuis le 11 Juin qu’un câble sous-marin West Africa Cable System (Wacs) a été sectionné par un bateau de pêche. Ce genre de cas est d’ailleurs assez fréquents sur le continent.

Selon les entreprises commises pour le dépannage, la soudure et la connexion de ce câble représentent une opération fastidieuse, qui pourra durer entre deux à sept semaines.

Hippolyte YEO

Hello, Je suis Pharel Hippolyte YEO, passionné d'High-Tech et de culture. Sur AfrikMag, je vous donne des news fraiches concernant les innovations technologiques en Afrique, le Showbiz africain et la vie de la diaspora africaine. hyeo@afrikmag.com

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