Circuit historique dans le monde de la F1, le tracé de Nevers Magny-Cours n’a pas accueilli les monoplaces les plus rapides du monde au coeur d’une manche officielle depuis 2008 et une époque où la F1, sous la houlette du magnat Bernie Ecclestone, se tournait vers les pays en pleine croissance, notamment au Moyen-Orient. Désormais, les puristes, les fans et les pilotes eux-mêmes comme ils l’ont dans l’ensemble, toujours fait, militants pour un retour vers les circuits traditionnels.
Avec le retour d’Imola, les scénarios connus à Monza ou encore en Hongrie, l’herbe en bord de circuit est de nouveau populaire et la campagne n’est en rien, un aspect négatif pour le spectacle en cours. Une chose ne voulait pas bien entendu, pas entendu parler de l’ancien patron de la F1, désormais remplacé par le groupe Liberty Media qui, par sa gestion du calendrier, est grandement apprécié.
De quoi laisser présager une nouvelle gloire pour les circuits laissés de côté. Pour le maire de Nevers, Denis Thuriot, l’abandon du contrat de la F1 avec le circuit de Sotchi représente dès cette saison, une immense opportunité pour saluer le retour des monoplaces en plein centre de la France. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué à la presse spécialisée.
Nevers Magny-Cours lutte pour un retour de la F1
Depuis 2008, jamais l’absence de la F1 n’aura provoqué une baisse du travail sur le circuit français, bien au contraire. Sans cesse en travaux et majoritairement modernisé ces dernières années pour pouvoir prétendre à la note maximale de la fédération internationale d’automobile (ce qui est le cas), le circuit n’a rien à envier à certaines dates européennes de la saison 2022 de F1 .
Nouvelle, l’annonce de l’abandon effectif du Grand Prix de Russie a de suite mis en exergue les récents efforts des collectivités nivernaises pour l’objectif ultime des dernières années : un nouveau Grand Prix à Nevers Magny-Cours .
Dans son entretien avec Motorsport Nextgen, site de référence dans le microcosme de la F1, M. Thuriot émettait plusieurs idées et prouvait que tels d’excellents joueurs de poker, son équipe et lui possédaient une vraie stratégie légitimement anticipée. Sans le moindre bluff, le calendrier semble parfaitement rythmé et les possibilités, multiples.
Bien conscient que Le Castellet et les collectivités locales perdent beaucoup d’argent lors de chaque Grand Prix, l’élu a émis l’idée d’un Grand Prix de France disputé une année à Magny-Cours, l’autre sur le circuit Paul Ricard. Autrement, l’absence de Grand Prix d’Europe semble être pour cette région rurale, une grande opportunité légitimement anticipée. Les idées ne manquent pas et chaque jour, tout le monde pousse pour un retour !
Membre de la majorité présidentielle et parmi les premiers soutiens du Président de la République, le maire de Nevers est une voix qui compte et des soutiens au plus haut sommet de l’État pourrait permettre une avancée de cette démarche. Affaire à suivre ? Ces derniers mois, la F1 n’a jamais traîné au moment de remplacer un Grand Prix et pourrait compter sur l’entraînement local.
Un circuit historique
Circuit longtemps considéré comme atypique, Magny-Cours est une référence pour de nombreux pilotes et compte incontestablement parmi les tracés préférés de certains membres actuels de la grille. Historiquement proche de l’Hexagone, Fernando Alonso est un grand admirateur du tracé.
Si sur le papier Magny-Cours n’a jamais vraiment convenu aux pilotes locaux, le tracé situé en pleine campagne a tout de même offert de sacrées passes d’armes de 1991 à 2008, années où le Grand Prix s’est tenu sans interruption . Comment oublier la stratégie diabolique d’arrêts au stand de Ferrari orchestrée d’une main de maître par Jean Todt ou encore, de la victoire de Fernando Alonso, toujours lui, sur Renault en 2005 !
Les longues courbes de « Magny », les possibilités de dépassement en bout de ligne droite sur les épingles et la courte ligne des stands font probablement du circuit un endroit optimal pour le spectacle avec les monoplaces modernes.