Ce changement s’appliquera aux nouvelles demandes de permis d’études reçues à compter du 1er janvier 2024 », indique en partie le communiqué.
Les autorités canadiennes ont annoncé que « les exigences financières liées au coût de la vie pour les demandeurs de permis d’études » pour les étudiants internationaux passeront de 10 000 $ à 20 000 $ à compter du 1er janvier 2024.
Marc Miller, ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a fait cette annonce dans un communiqué jeudi.
« À compter du 1er janvier 2024, les exigences financières liées au coût de la vie pour les demandeurs de permis d’études seront augmentées afin que les étudiants internationaux soient financièrement préparés à vivre au Canada.
« Pour 2024, un seul demandeur devra démontrer qu’il dispose de 20 635 $, ce qui représente 75 % du SFR, en plus de sa première année de frais de scolarité et de déplacement. Ce changement s’appliquera aux nouvelles demandes de permis d’études reçues à compter du 1er janvier 2024 », indique en partie le communiqué.
Depuis près de deux décennies, le montant des demandes de permis d’études pour étudiants internationaux est resté à 10 000 $.
Cette révision, qui entre en vigueur le 1er janvier, « contribuera à prévenir la vulnérabilité et l’exploitation des étudiants », ajoute le communiqué.
Cela survient quelques jours après que le Royaume-Uni a introduit un nouvel ensemble de règles qui rendraient plus difficile l’obtention d’un visa pour les Nigérians et autres.
Le ministre de l’Intérieur, James Cleverly, a annoncé lundi les changements à la Chambre des communes.
Le gouvernement a annoncé qu’il fixerait désormais le salaire annuel minimum pour les travailleurs étrangers éligibles à un visa de travailleur qualifié, passant de 26 200 £ à 38 700 £. Le chiffre lui-même est supérieur au salaire moyen médian existant d’un travailleur à temps plein en Grande-Bretagne.