Des responsables en Arabie saoudite ont confirmé cette exécution massive, l’agence de presse saoudienne déclarant que 81 personnes ont été mises à mort en 24 heures, dépassant les sombres records précédents
L’Arabie saoudite a exécuté 81 personnes en une seule journée, ce qui en fait la plus grande exécution de masse effectuée dans le royaume depuis des décennies.
Le ministère de l’Intérieur a confirmé que le chiffre horrifiant comprenait sept Yéménites et un ressortissant syrien qui ont été tués pour « allégeance à des organisations terroristes étrangères » et « croyances déviantes ».
Le nombre a dépassé les 67 exécutions précédemment enregistrées dans le Royaume l’année dernière et les 27 signalées en 2020, rapporte Al Jazeera.
La méthode d’exécution n’a pas encore été rendue publique.
L’agence de presse saoudienne a déclaré samedi 12 mars : « Ces individus… ont été reconnus coupables de divers crimes, notamment le meurtre d’hommes, de femmes et d’enfants innocents.
« Les crimes commis par ces individus comprennent également le fait de prêter allégeance à des organisations terroristes étrangères, telles que l’EIIL, al-Qaïda et les Houthis », a-t-il ajouté.
Il a été signalé que certaines personnes s’étaient rendues dans des zones de conflit pour rejoindre des «organisations terroristes».
« Les accusés ont eu le droit à un avocat et se sont vu garantir tous leurs droits en vertu de la loi saoudienne pendant le processus judiciaire », indique le communiqué.
« Le royaume continuera d’adopter une position stricte et inébranlable contre le terrorisme et les idéologies extrémistes qui menacent la stabilité du monde entier.
Au cours des 24 heures exténuantes, les hommes inclus comprenaient un total de 37 ressortissants saoudiens qui ont été reconnus coupables dans une seule affaire pour avoir tenté d’assassiner des agents de sécurité, ainsi que pour avoir ciblé des postes de police et des convois.
En janvier 2016, la dernière exécution en Arabie saoudite a eu lieu, au cours de laquelle 47 personnes ont été tuées, dont un chef de l’opposition chiite qui avait organisé des manifestations dans le pays.
Des années plus tard, en 2019, 37 citoyens saoudiens, dont beaucoup appartenaient à la minorité chiite, ont été brutalement décapités lors d’une exécution massive pour des crimes présumés liés au terrorisme.
Depuis l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018, le bilan du royaume en matière de droits de l’homme est en train de croître selon des groupes de défense des droits et des alliés occidentaux.
L’Arabie saoudite a réfuté les allégations de violations des droits de l’homme et a déclaré qu’elle agissait pour protéger sa sécurité nationale conformément à ses lois.