Lancement du passeport africain au sommet de l’UA à Kigali
Le passeport commun de l’Union africaine qui a pour objectif de faciliter à terme la circulation des personnes et des biens en vue de l’intégration économique et sociale du continent sera officiellement lancé au 27eme sommet de l’UA qui se tient à Kigali, la capitale rwandaise et qui refermera ses portes le 18 juillet.
Ce nouveau document de voyage qui permettra la libre circulation des biens et des citoyens africains à travers les 54 États du continent sans besoin de visa, devrait marquer le début d’un processus d’intégration régionale et favoriser la promotion du commerce intra-africain avec la levée complète des barrières non tarifaires régionales.
» Nous sommes au début d’un processus d’intégration continental, c’est pour cela que les quelques passeports qui vont être délivrés ici à Kigali seront plus ou moins symboliques. Nous voulons signaler le début d’une ère de libre circulation », affirme Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères.
Selon elle, la libre circulation des personnes en Afrique favorisera la croissance économique du continent. « La promotion du commerce intra-africain va stimuler et faciliter les affaires dans les pays africains, ce qui permettra ensuite de réduire le déficit commercial entre les pays du continent », a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse tenue au Centre des congrès de Kigali.
Seulement les chefs d’Etat et les diplomates recevront le passeport africain lors du lancement, précise madame la ministre. Il sera mis à la disposition de tous les autres citoyens africains plus tard.
Concernant les questions de la sécurité, Louise Mushikiwabo s’est voulu rassurante. Le passeport africain ne devrait pas susciter la peur de l’insécurité ni constituer un obstacle à la libre circulation des personnes « étant donné que nous devons être prêts à faire face à toutes formes d’insécurité ». conclut-elle.
