L’Afrique fera face à un déficit de 50 millions d’emplois d’ici à 2040
Une nouvelle recherche de l’Institut Tony Blair a révélé qu’une partie de l’Afrique pourrait subir une crise massive de chômage d’ici 2050.
Le rapport prévoit un déficit de 50 millions d’emplois, ce qui devrait servir de «réveil» pour les gouvernements de la plus grande partie du continent, ainsi que des donateurs et des organismes internationaux.
La population active en Afrique subsaharienne sera de 823 millions en 2040, pour 773 millions d’emplois attendus
Selon l’analyse de l’Institut Tony Blair pour le changement global, sur la base des données bancaires mondiales, la population active en Afrique subsaharienne sera de 823 millions en 2040, contre 395 millions en 2015. Cependant, le nombre total d’emplois est attendu pour 773 millions, a informé le rapport, qui stipule par la même occasion que 50 millions de personnes en Afrique seront au chômage.
Le rapport a révélé que les pays à fort potentiel économique, comme le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Malawi, le Nigéria et la Sierra Leone ne parvenaient pas à se transformer, et à obtenir une croissance.
Les gouvernements des pays répertoriés ont été conseillés de poursuivre des stratégies de croissance inclusives pour accroître leur croissance.
Le rapport a également mis en évidence les progrès réalisés par le Botswana, l’Éthiopie et l’île Maurice, dont il a déclaré à propos, avoir réalisé d’importants progrès au cours des dernières décennies, en raison de l’implication de dirigeants politiques auprès des acteurs, et aux partenaires au développement.
L’étude déclare en outre, que l’île Maurice a passé 10 ans à se concentrer sur les textiles, après avoir consacré 10 ans au tourisme, tandis que l’Éthiopie et le Botswana ont mis l’accent sur l’agriculture et les services, respectivement pendant 20 ans.
Les trois pays ont réussi à progresser avec les performances qu’ils ont réalisées jusqu’à présent.
Le rapport présente quatre éléments et une «feuille de route» pour les gouvernements et les partenaires au développement. Cette « feuille de route » se concentre sur une version modernisée de la politique industrielle.