Le président Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi que l’Afrique du Sud avait été sollicitée pour servir de médiateur dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine et qu’il avait dit à son homologue russe Vladimir Poutine, lors d’un appel téléphonique, que ce conflit devait être réglé par la négociation.
M. Ramaphosa n’a pas précisé qui avait fait cette demande et n’a pas donné plus de détails sur la manière dont il envisageait de travailler avec les deux parties.
« Sur la base de nos relations avec la Fédération de Russie et en tant que membre des BRICS, l’Afrique du Sud a été sollicitée pour jouer un rôle de médiation », a déclaré M. Ramaphosa.
Aucune annonce immédiate n’a été faite par Moscou ou Kiev pour confirmer le rôle de l’Afrique du Sud.
Les discussions entre les ministres des Affaires étrangères de l’Ukraine et de la Russie, jeudi, n’ont pas permis d’apporter un quelconque répit dans le conflit, alors que des centaines de milliers de civils sont restés bloqués dans les villes ukrainiennes.
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, entretient des liens historiques étroits avec l’ancienne Union soviétique, qui a formé et soutenu les militants antiapartheid pendant la guerre froide.
Depuis sa transition relativement pacifique vers la démocratie en 1994, l’Afrique du Sud a également tendance à jouer les premiers rôles sur le plan diplomatique.
Dans une déclaration publiée sur sa page LinkedIn, M. Ramaphosa a indiqué qu’il s’était entretenu par téléphone avec M. Poutine.
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« J’ai exposé notre position sur le conflit (…) ainsi que notre conviction que le conflit devrait être résolu par la médiation et la négociation entre les parties et – si nécessaire – avec l’aide des agences qui peuvent aider », a écrit M. Ramaphosa.
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