« L’Afrique du Sud pourrait en dernier ressort (…) envisager de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) », a déclaré jeudi 25 juin le ministre à la présidence, Jeffrey Radebe, à la suite de la polémique née de la visite à Johannesburg du président soudanais Omar Al-Bachir recherché par la CPI, notamment pour génocide.
« Cette décision ne sera prise que lorsque toutes les options disponibles au terme du traité de Rome [fondateur de la CPI] auront été épuisées », a-t-il déclaré dans un compte rendu du conseil des ministres.
M. Radebe a également annoncé « l’ouverture de négociations immédiates avec l’Union africaine et ses Etats membres pour voir comment les mécanismes africains de résolution des conflits peuvent être mis en œuvre sans délai pour assurer que les crimes les plus graves ne restent pas impunis ». Un rapport va être préparé par Pretoria et soumis dès la prochaine assemblée générale des Etats membres de la Cour pénale internationale, a-t-il dit.