Le concours Africa Startup League s’adresse aux jeunes entrepreneurs africains, dont le lauréat recevra un prix de 1 million de dollars, sur un total de 2,5 millions de dollars de récompenses. L’innovation est la clé qui permettra l’explosion économique de plus de 1,3 milliard de personnes en Afrique. En renforçant leurs capacités de développement, la transformation numérique servira de fondement pour créer un environnement générateur de revenus et une économie florissante à travers le continent ainsi qu’une main-d’œuvre productive et durable.
Dans ce but, l’Africa Startup League lance un concours d’innovation qui a débuté la première semaine de janvier 2023. Tous les jeunes entrepreneurs du continent africain pourront participer à cette compétition pour tenter de remporter le premier prix, un financement de 1 million de dollars (USD).
Ce concours, organisé à l’échelle continentale, est ouvert aux innovateurs, aux entrepreneurs, aux micro-entreprises et aux start-ups. Il va leur permettre d’accéder aux financements et à l’expertise nécessaire afin de développer leurs entreprises. Un jury, composé de personnalités africaines issues de différents domaines, ainsi que des membres de la communauté Web3Africa.news qui voteront pour déterminer les meilleures start-ups.
Elles seront évaluées sur des critères tels que l’innovation et l’impact sur les grandes communautés africaines. Pendant toute la durée du concours, l’Africa Startup League permettra aux innovateurs et aux jeunes entrepreneurs de présenter leurs produits innovants. 2,5 millions de dollars de prix seront distribués : les 100 meilleurs sélectionnés recevront chacun un soutien minimum de 10.000 $, et le champion gagnera quant à lui 1 million de $ dollars de financement direct.
L’ambition du concours est d’initier des mises en relation ciblées de startups pour leur permettre d’obtenir le
financement initial, le mentorat et la formation nécessaires pour se développer.
L’un des objectifs principaux est que les africains perçoivent les opportunités qui s’offrent à eux, et qu’ils participent à un défi capable d’apporter des solutions aux besoins pressants des communautés africaines. Pour la simple raison que dans de nombreuses régions d’Afrique, le coût de la vie des affaires est excessivement élevé et qu’il est difficile de pénétrer les marchés locaux.
Selon M. Aly Ramji, cofondateur et rédacteur en chef de Web3Africa.news, partenaire clé de l’Africa Startup League, “plutôt que de se débrouiller seules, les startups technologiques africaines bénéficieront de réseaux qui relient les fondateurs, les pôles technologiques, les universités et les organismes gouvernementaux pour aider à identifier les possibilités d’affaires, à surmonter les pénuries de compétences et à attirer le personnel requis.” Sur l’ensemble du continent africain, il devient de plus en plus coûteux pour les innovateurs et les start-ups de gérer leurs entreprises, car beaucoup ont une infrastructure numérique inadéquate et un déficit de compétences dans le domaine numérique.
Voilà pourquoi l’Africa Startup League offre aux jeunes entrepreneurs africains l’occasion de montrer leurs
compétences et de présenter leurs innovations. Elle favorise ainsi une stratégie plus efficace pour augmenter la taille de leurs entreprises et relever les défis de l’Afrique. Et Aly Ramji de conclure : “L’espoir est que l’ASL (Africa Startup League) créera un environnement favorable pour que les jeunes entrepreneurs africains puissent participer à ce concours unique, car l’écosystème des start-up en Afrique n’est pas bien connecté. Les fondateurs n’ont souvent pas accès au soutien, à la guidance, aux ouvertures et à l’échange d’informations qui sont essentiels à leur existence”.
L’Africa Startup League est l’entité clé qui permettra aux jeunes entrepreneurs de construire et de développer leurs entreprises. Cela commence par le biais d’un concours à l’échelle continentale, où tous vont pouvoir présenter leurs innovations, mais aussi soumettre leurs concepts, leurs designs et leurs projets au vote du jury. Chaque concurrent sera jugé sur trois composantes : le nombre de votes en sa faveur, l’impact social et durable du projet sur sa communauté, et son approche transformatrice en matière d’innovation.
