L’acteur De Niro s’en prend à Donald Trump et le qualifie de « vrai raciste »
L’acteur Robert De Niro accuse le président Trump d’être un « vrai raciste » et un suprématiste blanc.
La star du cinéma, qui est devenue un critique virulent du président, a fait ces commentaires dans une nouvelle interview accordée au journal The Guardian. Ce dernier affirme que son opposition franche à l’égard du président américain vient du fait qu’il est « contrarié par tout ce qui se passe dans le pays ».
« Quand vous voyez quelqu’un comme Trump devenir président, je me suis dis, eh bien, d’accord, voyons ce qu’il va faire – peut-être qu’il va changer », a déclaré De Niro dans l’interview, qui a été publiée dimanche.
« Mais il est devenu une personne pire. Cela me prouve que c’est un vrai raciste. J’ai pensé qu’en tant que New-Yorkais, il comprenait peut-être la diversité de la ville, mais il est aussi mauvais que je le pensais et bien pire. C’est une honte. C’est une mauvaise chose pour ce pays ».
Lorsqu’on lui a demandé s’il considérait Trump comme un suprématiste blanc, De Niro a répondu « oui », ajoutant qu’il est « naïf » au sujet des multiples victoires électorales de l’ancien président Obama et de ce qu’elles reflétaient sur la société américaine.
« Je pensais que les choses allaient changer. Je n’avais pas réalisé à quel point certaines personnes étaient contre lui », a-t-il ajouté.
De Niro s’est également dit préoccupé par la politique de Trump et par la façon dont elle pourrait être exploitée à l’avenir.
« Ce qui me dérange, c’est qu’à l’avenir, il y aura des gens qui le verront comme un exemple et ils seront affectés d’une manière ou d’une autre, mais ils seront beaucoup plus intelligents et auront beaucoup plus de couleurs dans leur personnalité et seront plus mercuriels et deviendront quelqu’un avec les mêmes valeurs que lui mais capable de faire beaucoup plus de dégâts comme un despote ».
L’acteur lauréat d’un Oscar a été l’un des nombreux démocrates et critiques de renom à avoir été la cible de bombes artisanales en octobre dernier. Cesar Sayoc Jr, l’homme accusé d’avoir envoyé les explosifs faits maison, a plaidé non coupable aux 30 accusations portées contre lui à New York en novembre.
Crédit photo : intouchweekly