Dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, la France a annoncé qu’un détachement d’instruction opérationnelle composé de 8 militaires français – officiers, sous-officiers et militaires du rang de l’armée du génie va travailler aux côtés des forces armées camerounaises afin de former une soixantaine de spécialistes dans la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED).
Cette formation qui se déroule à Garoua (Nord du pays), du 21 avril au 15 mai, s’inscrit dans le cadre de l’accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France.
L’objectif, est de donner aux futurs spécialistes l’aptitude à déminer et désamorcer les engins explosifs improvisés souvent utilisés par la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays, apprend-on du communiqué de presse y relatif, publié par l’ambassade de France au Cameroun.
D’autre part, la France a offert 262 millions Fcfa, à la Croix rouge camerounaise, pour « soulager », les femmes et enfants déplacés et victimes des exactions de la secte islamiste nigériane. Comment doit-on interpréter cette aide de la France ?