La santé est un point préoccupant pour les gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Ils rejoignent plusieurs autres pays et organisations pour financer le GFF et améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso rejoignent ainsi le mécanisme de financement mondial depuis le lancement de son processus de réapprovisionnement.
Ces deux pays ouest africains deviennent donc des bailleurs de fonds aux côtés d’institutions comme MSD for Mothers, la Fondation Bill & Melinda Gates, Laerdal Global Health, et des pays comme le Canada, la Norvège et le Royaume Uni.
Pour la Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est engagé à accroître son budget de santé à raison de 15% par année. Quant à son voisin burkinabè, il a réaffirmé son engagement de consacrer au moins 15 % de son budget annuel pour améliorer la santé.
« La raison d’être du GFF est l’appropriation nationale, travailler avec les pays pour établir des priorités et favoriser la mobilisation des ressources nationales. Cela constitue la grande force du GFF. Il plaide de façon convaincante pour que les pays soient aux commandes et investissent leur propre argent et, renforce la priorisation de l’allocation des ressources pour les secteurs sociaux de base, en particulier, le secteur de la santé » a déclaré Roch Marc Kaboré, le président du Burkina Faso, à Oslo en Norvège, où se tenait cette rencontre au sommet sur la santé dans les pays pauvres ou en voie de développement.
« Cet engagement montre combien de fois, le gouvernement ivoirien fait de la santé, un axe majeur de ses priorités », a, pour sa part, confié à Afrikmag, un membre du cabinet du ministère Ivoirien de la santé publique.
Outre la Côte d’Ivoire et le Burkina, le GFF a enregistré les arrivées du Danemark, de la Commission européenne, de l’Allemagne, le Japon, Laerdal Global Health, les Pays-Bas, le Qatar et un donateur anonyme. L’ensemble de ces donateurs ont permis à la Banque Mondiale de récolter 1005 miliards de dollars USD.
Un fonds qui devrait s’ajouter à 7,5 milliards de dollars supplémentaires de l’IDA/BIRD et cela, pour la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.
Le Mécanisme de financement mondial (GFF) est un partenariat à multiples parties prenantes qui aide les pays à aborder les plus grands problèmes de santé et de nutrition qui affectent les femmes, les enfants et les adolescents. Il a été fondé en 2015 par la Banque Mondiale, les Nations Unies, le Canada, la Norvège, et d’autres partenaires.