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La Chine admet afin avoir détruit les premiers échantillons de coronavirus et donne ses raisons

La Chine a enfin admis qu’elle avait ordonné à des laboratoires non autorisés de détruire des premiers échantillons du nouveau coronavirus, mais a insisté sur le fait que c’était pour des « raisons de biosécurité. »

Cette révélation survient après que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré à plusieurs reprises que la Chine avait refusé de donner des échantillons de virus prélevés sur des patients infectés par le COVID-19 à la fin du mois de décembre 2019 et que les autorités avaient détruit les premiers échantillons.

Liu Dengfeng, un cadre du département des sciences et de l’éducation de la Commission nationale chinoise de la santé, a déclaré vendredi lors d’un briefing à Pékin que les échantillons avaient été détruits pour « prévenir tout risque pour la sécurité biologique des laboratoires et éviter des catastrophes secondaires causées par des agents pathogènes non identifiés. »

Il a expliqué que cela n’avait pas été fait pour dissimuler ou cacher des échantillons mais strictement pour des raisons de biosécurité : « Les remarques faites par certains responsables américains ont été prises hors contexte et destinées à semer la confusion », a déclaré M. Liu.

Il a révélé que lorsque la maladie de type pneumonie a été signalée pour la première fois à Wuhan, des « instituts professionnels » travaillaient à l’identification de l’agent pathogène qui en était la cause.

« Sur la base de recherches approfondies et de l’avis d’experts, nous avons décidé de gérer temporairement l’agent pathogène responsable de la pneumonie en tant que classe II – hautement pathogène – et avons imposé des exigences de biosécurité pour le prélèvement, le transport et les activités expérimentales, ainsi que pour la destruction des échantillons. »

Selon M. Liu, c’est une pratique courante en Chine pour la gestion de tout échantillon hautement pathogène.

Les lois chinoises sur la santé publique précisent que les laboratoires ne répondant pas aux exigences doivent soit transférer les échantillons à un dépositaire qualifié pour les conserver, soit les détruire.

Crédit photo : nypost

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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