Sport

La championne Kényane Jemima Sumgong suspendue 8 ans

Jemima Sumgong a écopé de huit années de suspension par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (UIA) vendredi. La championne olympique Kényane est accusée d’avoir porté entrave à une enquête sur le dopage.

Jemima Sumgong, la première championne olympique Kényane a écopé de huit années de suspension ce vendredi 25 janvier. La championne d’athlétisme a écopé de cette peine pour avoir tenté de porter entrave à l’enquête sur un contrôle positif à l’EPO. Elle est accusée d’avoir menti et fourni de faux documents, a indiqué vendredi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).

Dans les faits, Jemima Sumgong a été contrôlée positive hors compétition à l’EPO, cinq mois seulement après avoir été sacrée à Rio en 2016. L’athlète de 34 ans a expliqué avoir « reçu une injection d’EPO et une transfusion sanguine dans un hôpital kényan suite à une rupture de grossesse extra-utérine, dont elle avait fourni le constat écrit par un médecin ». rapporte LeSoir.be. Les enquêteurs ont découvert que ces allégations étaient fausses et la Kényane ne « s’était pas rendue dans cet hôpital à la date indiquée », ce que le tribunal a qualifié d’entrave à la justice

L’UIA salue cette décision, une récidive pour Jemima Sumgong

L’unité d’intégrité de l’athlétisme (UIA) se réjouit de la suspension de Jemima. «Nous saluons la décision du tribunal disciplinaire», a commenté son directeur, Brett Clothier, qui s’est confié à l’AFP. «Nous espérons que cela envoie un message aux dopés que l’AIU possède d’importantes capacités d’enquête et ne tolère pas la manipulation de preuves», a-t-il poursuivi.

Jemima Sumgong n’est pas nouvelle dans ces pratiques. En 2012, elle avait écopé de deux ans de suspension, ramenés à un an en appel dans une affaire de dopage au Prednisolone, un stéroïde interdit.

Hartman N’CHO

 

Hartman N'CHO

Je suis Hartman N'CHO, journaliste professionnel ivoirien, aimant la lecture, la musique, les voyages. Merci de retrouver mes articles de politique, économie, et sports... sur www.afrikmag.com. Contactez-moi sur hartman.ncho@afrikmag.com

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