Kunta Kinte: Un site historique africain qui témoigne du commerce brutal des esclaves
Située à l’embouchure du fleuve Gambie, l’île de Kunta Kinte abrite l’un des nombreux châteaux d’esclaves historiques de l’Afrique de l’Ouest, qui rappelle le commerce séculaire des esclaves.
Selon reuters.com, des vagues chevauchant les rives de l’ancien site esclavagiste menacent de faire disparaître l’histoire et éventuellement les souvenirs. La forteresse de Kunta Kinte est menacée par l’érosion et des mesures doivent être prises pour préserver l’île pour les jeunes générations.
Du château ghanéen de Cape Coast au Ghana au port nigérian de Badagry, dans le golfe de Guinée, les sites ont servi de lieu de rassemblement pour que les esclaves passent leurs derniers jours en Afrique avant d’être transportés hors des côtes du continent. Comme le Ghana, de nombreux membres de la diaspora ont envahi l’île pour marquer le 400e anniversaire du premier record d’esclaves africains arrivant en Amérique du Nord.
« Les touristes peuvent se promener le long des remparts jonchées de canons des forteresses d’esclaves ou passer par les points de ‘No Return’, où des esclaves ont été enchaînés aux chaînes de navires en attente », a déclaré www.reuters.com dans un article.
Après l’accession au pouvoir de Yahya Jammeh, le ministère du Tourisme et de la Culture a pourtant lancé en 1996 un « Festival international Roots » (Racines en anglais), comparable à une « semaine du patrimoine »: cet événement qui se tient tous les deux ans vise à attirer des visiteurs d’origine africaine, notamment des Amériques.
C’est en outre l’ex-président qui, en 2011, avait officiellement renommé l’île James en hommage à Kunta Kinté.
Toujours selon reuters, le mémorial a été érigé avec la participation de l’UNESCO, qui a accordé le statut de patrimoine mondial à l’île de Kunta Kinte et à plusieurs autres sites d’Afrique de l’Ouest en raison de l’important témoignage qu’ils ont fourni de la traite négrière.
Crédit photo: Reuters