Décidement l’artiste musicien Koffi Olomidé n’en fini pas avec les ennuis judiciaires ! Encore sous le choc au sujet de la destruction de sa maison de la commune de Kalamu pendant les manifestions de la population contre la proposition de la loi électorale, le patron de Quartier Latin International se voit interpellé par la cour d’Appel de Gombe suite à une plainte déposée contre lui par son ancien directeur administratif et de production, Dread Ngapenia Indongia.
Cet employé chargé de l’administration du groupe accuse la star d’avoir résilié abusivement le contrat de travail qui le liait depuis 1992 à son, désormais, ex employeur.
Il lui reproche également le non-paiement du décompte final évalué à la somme de 330.000 dollars ainsi que des arriérés de salaires de 11 mois. L’affaire était alors portée devant le tribunal de grande instance de Kalamu qui avait rendu une décision en défaveur de Koffi Olomide.
Mais ce dernier n’était pas satisfait du déroulement du procès et avait interjeté l’appel devant la Cour d’Appel de Gombe.
Pour rappel, l’artiste musicien Koffi Olomidé avait été condamné au paiement de 330.000 USD du décompte final ainsi qu’aux dommages et intérêts de 1.500 dollars mais aussi au paiement des frais d’instances par le TGI/Kalamu en 2002 au profit de son ex-directeur administratif et de production, pour rupture abusive de son contrat de travail.
Le procès devait donc se poursuivre à la Cour d’Appel de Gombe. Mais au cours de l’audience publique d’hier mardi 27 janvier 2015, à cette instance d’Appel, Koffi Olomide ni personne en son nom n’a comparu.
Dread Ngapenia Indongia a sollicité le jugement par défaut et la Cour a accédé à cette demande, étant donné que son protagoniste était régulièrement atteint par une notification de la date d’audience, déposée entre les mains de son domestique dénommé Landu selon l’exploit de l’huissier.
L’ancien directeur administratif et de production du groupe Quartier Latin International pourrait partiellement s’estimer heureux.
Faute d’élément précis d’appréciation, tel que la preuve du montant de salaire, le tribunal a accordé à Dread Ngapenia le bénéfice non pas tel qu’il avait sollicité mais en tenant compte de son ancienneté.