Koffi Olomidé candidat à la présidentielle contre Kabila?
Le Quadrakoraman, Koffi Olomidé semble vouloir ajouter une autre corde à son arc. Selon plusieurs médias africains, Antoine Agbepa Mumba alias Koffi Olomidé est candidat à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), Même s’il ne l’a pas encore annoncé officiellement, au cours d’une conférence de presse.
Selon le site d’informations, afriquegraphique.com, le « Roi de la rumba » dit « avoir la ferme intention de se présenter aux élections présidentielles du Congo ».
Si l’on s’en tient aux différentes sources médiatiques, Koffi Olomidé officialiserait dans les jours à venir son éventuelle candidature à la présidentielle en RDC. Même s’il se présentait, les choses ne se passeraient pas comme dans la musique, car sa popularité sur la scène n’est pas la même sur la scène musicale.
En nous référant à un récent sondage, réalisé par le Bureau d’études et de recherches de Kinshasa et par le Congo Research Group, Joseph Kabila ne jouit plus d’une grande popularité au sein des populations, mais il n’est pas le seul. Koffi Olomidé, lui, frôle le nul. Kabila obtiendrait 7.8% des intentions de vote. Le message est assez clair pour le président sortant qui cherche à se maintenir au pouvoir, et pourtant les Congolais n’en veulent plus.
Il faut cependant noter, que Kabila n’est en aucun cas perturbé par ce sondage, vu qu’il est le président sortant et qu’il détient le pouvoir. Par ailleurs, Koffo Olomidé n’a pas du tout apprécié les résultats du sondage qui lui done O,1¨% des intentions de vote. Très déçu, il aurait déclaré « douter de la fiabilité du sondage », car ne pouvant pas faire « un score inférieur à Kabila, à qui il va botter les fesses comme il l’a fait à sa danseuse ».
Quoi qu’il en soit, les Congolais voteraient préférentiellement pour Moïse Katumbi (33,3%), suivi par Étienne Tshisekedi (18%), qui sont les candidats les plus sérieux à cette élection, qui risque d’être compliquée par les manœuvres politiques de Joseph Kabila, planifiant de reporter le scrutin en 2018.