Athlétisme: la kényane Jemima Sumgong suspendue 4 ans
La Kényane Jemima Sumgong, première championne olympique de marathon de l’histoire de son pays en 2016 à Rio, a été condamnée à quatre ans de suspension pour un contrôle positif à l’EPO, a annoncé mardi la Fédération kényane d’athlétisme (AK).
En effet, Sumgong avait déjà connu les affres d’une suspension de deux ans pour dopage – ramenée à un an en appel – en 2012, cette fois pour prise de Prednisolone, un stéroïde interdit. Elle avait alors affirmé qu’il provenait d’une injection destinée à soigner un problème de hanche.
L’athlète, une des meilleures marathoniennes au monde, est une ancienne partenaire d’entraînement de la Kényane Rita Jeptoo, ex-reine de la discipline, elle-même tombée pour dopage en 2014.
«Sumgong servira une suspension de quatre ans à compter du 3 avril 2017, date à laquelle elle avait été provisoirement suspendue», a indiqué AK dans un communiqué. Sumgong, 32 ans, avait été contrôlée positive à l’EPO lors d’un test pratiqué hors-compétition.
La substance interdite, l’EPO, également connue sous le nom d’érythropoïétine, est une hormone qui peut augmenter l’endurance et, en athlétisme, elle est principalement utilisée par les coureurs de longue distance.
Entre 2011 et 2016, plus de 40 athlètes d’athlétisme kenyans ont échoué aux tests antidopage. Parmi les personnes sanctionnées figurait l’ancienne partenaire de Sumgong, Rita Jeptoo, 36 ans, qui a été interdite pendant quatre ans à la suite d’un test positif pour l’OEB en 2014.
L’athlète avait accepté d’être suivie ces derniers mois par plusieurs médecins désignés par la Fédération Kényane d’Athlétisme et la Fédération internationale d’Athlétisme (IAAF), dans le but d’éradiquer le dopage, dans un pays frappé de plein fouet par ce fléau.
Le tribunal a rejeté l’affirmation de l’athlète âgée de 32 ans selon laquelle elle avait été contrôlée positive après avoir été traitée dans un hôpital kenyan pour une grossesse extra-utérine, car l’hôpital en question a nié avoir traité l’athlète.