Le monde évolue, certaines choses changent par contre d’autres deviennent terribles. Au Kenya, la précarité menstruelle pousse les filles (pour des serviettes hygiéniques) à commettre l’impensable. Autrement dit, les Kényanes sont souvent obligés de se prostituer.
Dans ce pays africain, environ 65% des jeunes ne peuvent pas se procurer des serviettes hygiéniques selon une association appelée « Zana ».
Par faute de moyens et ne voulant pas utiliser des feuilles ou des chiffons comme à l’ancienne, les femmes kényanes se prostituent pour s’acheter un paquet de serviettes hygiéniques.
Malheureusement les hommes du pays, profitent de cette situation! Ils ont des rapport avec ces femmes pour ensuite leur remettre 50 shillings kényans (0,43€) qui correspond au prix exact d’un paquet de serviettes.
Le journal français le « Monde », a récemment mis l’accent sur ce triste phénomène qui touche le Kenya. Une jeune fille kényane de 17 ans a été interrogée par ce journal pour en savoir plus sur ce fléau.
Au début, il n’a pas demandé de sexe », a-t-elle déclaré à propos de son voisin de 30 ans. Si elle accepte au début de se déshabiller devant l’homme, celui-ci finira par lui faire du chantage : sexe contre serviettes hygiéniques. Une « proposition » qu’elle refusera mais que nombreuses acceptent pour continuer d’avoir des protections hygiéniques.
Le « Monde » a aussi rencontré une activiste formatrice for The Cup Foundation, Mercy Aloo qui avec l’appui de l’ONG distribue des serviettes hygiéniques et promeut l’accès des jeunes filles à l’éducation sexuelle.
De plus, les femmes kényanes n’ont pas le courage de parler publiquement de ce qu’elles traversent.