Les autorités sanitaires kényanes ont appelé la population à utiliser d’autres moyens de protection, le pays faisant face à une pénurie de préservatifs.
Des restaurants, des hôpitaux et d’autres établissements publics n’ont pas mis de préservatifs gratuits à la disposition de la population dans leurs toilettes.
Une agence gouvernementale, le Programme national de lutte contre le sida et les IST (Nascop), a exprimé son inquiétude face à cette pénurie.
La pénurie a été attribuée aux taxes élevées imposées sur les préservatifs, alors qu’ils sont généralement financés par des donateurs.
Au début de l’année, un différend fiscal entre le gouvernement et les donateurs qui importent des médicaments anti-VIH a entraîné une pénurie de préservatifs.
Le Kenya a besoin de 455 millions de préservatifs par an, alors que le gouvernement n’en fournit que 1,6 million par mois.
L’année dernière, environ 20 millions de préservatifs ont été distribués gratuitement aux Kényans dans le cadre d’un programme financé par le Fonds mondial et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).
La dernière fois que le gouvernement s’est procuré des préservatifs remonte à l’année dernière, exposant ainsi les groupes vulnérables tels que les adolescents, qui n’ont pas les moyens d’acheter ce produit, au risque de grossesses non désirées, de VIH/sida et d’IST.
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