11 Octobre 2017: Journée internationale de la jeune fille, quel bilan 5 ans plus tard ?
Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait une résolution faisant du 11 octobre 2012 la première Journée internationale (des droits) de la fille. Cette journée avait pour but le rétablissement de l’égalité entre les deux sexes notamment sur l’accès à l’éducation, la nutrition, les droits juridiques, les soins médicaux, la protection contre la discrimination, la violence et le mariage forcé. Aujourd’hui, 5 ans après la première journée, quel bilan dresser ? AfrikMag se penche sur cette question.
Les chiffres concernant les filles dans le monde
- 62 millions de filles dans le monde en âge d’être scolarisées n’ont toujours pas accès à l’éducation
- 60 millions subissent des violences sexuelles à l’école ou dans les environs
- Environ 1 fille de moins de 20 ans sur 10 (près de 120 millions) a subi des actes sexuels forcés.
- 116 millions de filles entre 5 et 17 ans sont exploitées
- 200 millions de filles et de femmes ont été victimes de mutilations génitales
- 15 millions sont mariées de force chaque année avant l’âge de 18 ans
- 2 millions sont enceintes chaque année avant l’âge de 15 ans
- Dans certains pays, jusqu’à 7 filles sur 10 âgées de 15 à 19 ans ont été victimes de violences et n’ont jamais demandé d’aide.
- 11,3 millions de filles âgées de 5 à 17 ans sont actuellement esclaves domestiques dans le monde.
Les dix pays dans le monde où les jeunes filles sont le moins scolarisées
10. Ethiopie
9. Liberia
8. Burkina Faso
7. Guinée
6. Mali
5. Tchad
4. Afghanistan
3. Niger
2. Centrafrique
1.Soudan du Sud
Journée internationale de la jeune fille 2017
Le thème de cette année est « Autonomisation des filles : avant, pendant et après une crise »
Pourquoi ce thème, tout simplement parce que durant les conflits et autres crises, les filles sont les plus susceptibles de subir des effets nocifs. Ainsi, l’Unicef continue de combattre pour les droits de la jeune fille. Pour ce faire, des actions ont été engagées avec les gouvernements, les sociétés civiles et les agences pour activer plusieurs léviers comme les lois, l’éducation, l’entrepreneuriat. etc ou encore les programmes des Nations-Unies. Enfin, il s’agit de parvenir à activer divers leviers, le premier étant juridique.
Eunice KOUAME
AfrikMag