Depuis 2015, l’organisation des nations unies a institué le 11 février comme une journée pour célébrer les femmes et filles de science.
Son but est de promouvoir l’accès et la participation des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.
Dans cet article, Afrikmag vous dévoile cinq figures de femmes qui sont méconnues dans ce monde, mais qui ont d’une certaine manière apporté quelque chose à notre vie.
- Mae C. Jemison
Mae C. Jemison est la première astronaute afro-américaine. En 1992, elle est devenue la première femme noire à voyager dans l’espace en tant que membre d’équipage sur le vaisseau spatial Endeavour. Avant d’entrer dans le programme spatial, elle était médecin, et a notamment servi auprès du Corps de la paix en Sierra Leone et au Liberia.
- Tiera Guinn
À seulement 21 ans, et alors qu’elle n’a même pas encore obtenu son diplôme universitaire, Tiera Guinn officie déjà auprès de la NASA. Là-bas, elle les aide à construire l’une des plus grandes fusées au monde. Future diplômée du MIT, elle poursuit ses études en ingénierie aérospatiale.
- Jennifer Doudna
Jennifer Doudna est l’une des scientifiques les plus importantes sur le plan culturel. Elle a contribué à la mise au point du CRISPR, une méthode d’ingénierie génétique qui pourrait, entre autres, participer à l’éradication ou au traitement de l’anémie falciforme, de la mucoviscidose, de la maladie de Huntington et du VIH. Elle est professeure à l’UC Berkeley.
- Katherine Freese
Freese est un scientifique moderne pionnière dans l’étude de la matière noire, y compris l’étude des « étoiles noires » dans l’univers, un phénomène qui n’a jamais été observé directement par l’humain. Elle est directrice de Nordita, un institut de physique théorique à Stockholm.
- Jane Goodall
Jane Goodall, la plus célèbre scientifique des primates de l’histoire, est réputée pour son travail avec les chimpanzés et comme une championne de la défense des droits des animaux. Et, du haut de ses 83 ans, Goodall n’a pas fait que travailler à l’abri dans son laboratoire : elle a grimpé aux arbres afin d’imiter le comportement des chimpanzés en Tanzanie pour gagner leur confiance et les étudier dans leur habitat naturel. Un travail à l’implication capitale dans la compréhension des primates, et donc leur protection.