Le défenseur central ivoirien de Manchester United, Eric Bailly, a d’abord ouvert le score sur corner pour lancer son équipe (0-1, 10e) en quête de qualification historique pour les demi-finales du tournoi olympique de football, n’a ensuite rien pu faire sur l’égalisation espagnole.
En deuxième période, Bailly et ses coéquipiers sont davantage malmenés mais l’équipe d’Espagne ne se montre finalement que très peu dangereuse jusqu’au sauvetage du pied d’Eliezer Ira Tapé face à Mikel Oyarzabal (88e). Dans la foulée, le capitaine ivoirien Max-Alain Gradel pense offrir la victoire à son équipe grâce à sa frappe excentrée côté gauche, mal négociée par Unai Simon (1-2, 90e).
Mais Eric Bailly, qui avait pris la lumière en début de match, va sombrer. D’abord en ne parvenant pas à dégager de la tête un ballon qui traînait dans la surface et qui a atterri dans les pieds de l’entrant Rafael Mir (2-2, 93e).
Puis, en début de prolongations, lorsqu’il a détourné le ballon de la main à l’issue d’un corner : l’arbitre qui a consulté la vidéo a sifflé un pénalty que n’a pas manqué Oyarzabal de transformer (3-2, 98e).
Un gros coup sur la tête d’Eric Bailly et de ses coéquipiers. La Côte d’Ivoire, sonnée, a concédé ensuite deux nouveaux buts à l’attaquant de Wolverhampton, Rafael Mir, auteur d’un triplé en 30 minutes ( 93e, 117e, 120e).
La Côte d’Ivoire quitte donc les Jeux olympiques en quarts de finale, comme en 2008, après avoir pourtant réalisé de belles performances en ne perdant pas contre le Brésil, l’Allemagne et l’Espagne dans le temps réglementaire. Dans ce tournoi olympique Eric Bailly aurait alterné le bon et le moins bon.