Jessica Edosomwan, considérée comme le bras droit d’un réseau de proxénètes installés en France, serait la femme la plus recherchée d’Europe, selon des médias français.
Le vendredi 18 octobre 2019, Europol, l’agence européenne de police, lançait une nouvelle campagne visant à capturer les femmes les plus recherchées parmi les criminelles du continent affirmant que leurs crimes étaient aussi graves que ceux commis par des hommes. En France ce serait une nigériane qui tiendrait le haut du pavé, Jessica Edosomwan, qui aurait échappé aux mailles des filets policiers depuis 2007.
Elle serait actuellement poursuivie par les autorités judiciaires françaises dans le cadre d’une affaire internationale de trafic d’êtres humains et de réseau de passeurs. La nigériane serait membre d’un réseau criminel nigérian, actif dans toutes les grandes villes françaises. Une organisation criminelle dont le mode d’opération serait de recruter des jeunes filles dans de petites villes du Nigéria en leur promettant de financer leur voyage en Europe occidentale mais une fois en France elles venaient alimenter un réseau puissant de prostitution.
Une fois en France, ils les prostituaient, leur faisaient subir des violences morales et physiques, et exerçaient des pressions sur elles et sur leur famille. Ils leur extorquaient de l’argent afin de rembourser entre 50 et 60.000 euros déboursés pour les faire venir en France.
Une soixantaine de filles auraient ainsi été attirées en France via la Lybie où pour s’assurer de leur « loyauté», elles étaient soumises à des rituels vaudous et leurs familles menacées.
Depuis trois ans, l’organe européen, dans le cadre d’une campagne européenne, met en avant un fugitif par pays de l’Union européenne. L’objectif est de montrer ces visages au grand public afin de tenter de collecter des informations sur ces fugitifs susceptibles de se trouver dans l’un des pays coopérant avec Europol.