La princesse Ayako a épousé le roturier Kei Moriya, ce lundi, lors d’une cérémonie traditionnelle au sanctuaire Meiji de Tokyo. Elle est devenue la dernière femme royale à quitter la famille impériale du Japon.
La princesse de 28 ans, troisième fille du défunt cousin de l’empereur Akihito, le prince Takamado, s’est mariée avec Kei Moriya, un employé de la compagnie maritime Nippon Yusen.
La princesse était vêtue d’un kimono de cour avec une coiffure typique de l’aristocratie impériale, tandis que le marié portait un smoking noir avec un pantalon gris pour la cérémonie au sanctuaire dédié à l’esprit de son arrière-grand-père, l’Empereur Meiji.
Les membres de la famille royale japonaise sont libres d’épouser la personne de leur choix depuis au moins trois générations. L’empereur Akihito fut le premier prince héritier à épouser un roturier, devenu impératrice Michiko.
La princesse Ayako a dû renoncer à son statut impérial parce qu’elle a épousé un roturier, comme c’est la coutume pour les femmes en vertu du droit successoral japonais. Elle deviendra Ayako Moriya après avoir signé les papiers de mariage plus tard lundi.
La famille royale du Japon connaît un manque d’hommes. Le prince héritier Naruhito, qui succède à Akihito abdique l’année prochaine, son frère Fumihito, son neveu Hisahito et Masahito, le frère octogénaire de l’empereur actuel, sont les quatre seuls héritiers mâles du trône qui restent.
La famille royale de plus en plus petite a soulevé des inquiétudes et des appels à des changements dans la loi impériale de succession, mais les conservateurs sont très réticents à permettre aux femmes d’hériter du trône du chrysanthème.
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