Côte d’ivoire: un Ivoirien incinéré en cachette par son épouse après une mort non élucidée. Photo
La diaspora ivoirienne en Suisse est sous le choc. Et pour cause, Bonaventure N’Dri Kokora, un cadre actif du PDCI vivant en Suisse est décédé et a été incinéré par son épouse sans que personne n’en soit informé. L’affaire a fait réagir l’Ambassade de Côte d’Ivoire dans la Confédération helvétique qui a confirmé ‘’la disparition’’ puis déploré ‘’l’incinération’’ du corps, sans que la famille du défunt, en Côte d’Ivoire ne soit informée.
En effet, le défunt vivait dans la ville de Berne, avec son épouse blanche, Daellenbach Heidi, depuis de longues années. Il est suffisamment connu parce que très actif au sein de la diaspora ivoirienne de Suisse.
De sources concordantes, Bonaventure N’Dri Kokora avait envie de regagner la Côte d’ivoire plus précisément sa ville natale, Tiassalé, afin de consacrer une partie de sa vie à la politique. Mais, l’idée de quitter la Suisse pour son pays n’avait pas été du tout accepté par son épouse blanche. Cette dernière considère la décision de son mari comme une rupture de leur aventure idyllique.
Ceux qui connaissent Bonaventure N’Dri Kokora, n’ont jamais parler mal de lui. Il est considéré comme un brillant cadre du PDCI.
Selon les médias ivoiriens dont 225news.net, Bonaventure N’Dri Kokora aurait été «empoisonné et éliminé par jalousie», puis incinéré pour détruire toute preuve matérielle, par l’unique volonté d’une femme au mépris des règles élémentaires parmi lesquelles ne serait-ce qu’informer l’Ambassade de Côte d’Ivoire », ou la fille du défunt résident dans le même pays.
L’épouse blanche, arrêtée et interrogée par la police, elle a justifié son acte d’incinération par le fait que Bonaventure N’Dri Kokora serait sans famille. Pourtant, la diaspora ivoirienne dit avoir accordé une place de choix à l’épouse du défunt durant les multiples activités de la diaspora.
»Je ne comprends pas la police qui à mon avis n’a pas fait évoluer les choses quant à l’enquête liée à la disparition de mon père. Voila le contexte dans lequel je me retrouve seule en ce moment », affirme la fille du défunt.
Face aux nombreuses polémiques qui gagnent du terrain, l’épouse du défunt a rédigé un droit de réponse, qui a été publié par nos confrères d’Afrikipress. Nous vous en livrons quelques parties.
»Il est plus facile de croire à un mensonge que l’on a déjà entendu des centaines de fois plutôt qu’une vérité que l’on n’a encore jamais entendue. La vérité Mon cher époux, votre frère Bonaventure N’Dri Kokora s’est donné la mort ce 13 mars 2017 à Berne. Ce suicide a fait l’objet d’une enquête menée par la police et l’institut médico-légal. Il a confirmé et l’affaire a été conclue. Le corps a été incinéré à Berne selon les souhaits (dernières volontés) de Bonaventure. Avant de mettre fin ses jours, Bonaventure a écrit un testament qui a été authentifié par un avocat.
Ce testament a été respecté et exécuté par ses proches. La famille en deuil ne s’est pas exprimée jusque-là, car elle est profondément choquée et extrêmement peinée de la perte de cet être cher. Les rumeurs qui ont été propagées par la fille de Bonaventure, Simonnelle, dans les journaux africains et sur Internet sont mensongères. Le peuple africain est dupé de manière éhontée. Diffamer un être cher et répandre ces diffamations à propos d’un proche décédé est honteux, lâche, inhumain et extrêmement irrespectueux.
En outre, il faut souligner que Bonaventure ne possédait plus aucun patrimoine. Il en a partagé l’intégralité de son vivant entre Simonnelle et le peuple africain. Simonnelle a été déshéritée par Bonaventure dans son testament pour les raisons suivantes.
Bonaventure a été offensé, blessé et manipulé par sa fille Simonnelle, et ce des années durant. Elle lui a dit à plusieurs reprises de son vivant : « Si tu ne veux pas faire ce que je veux, je ferai de ta vie un enfer» et elle lui a demandé il y a quelques années déjà ce qu’elle allait hériter de lui. »
Yao Junior L