Les autorités israéliennes ont commencé à distribuer les avis d’expulsion à des milliers de migrants africains, rapporte Associated Press, cité par News24.
Dans des lettres envoyées dimanche, Israël souligne que les migrants ont 60 jours pour accepter l’offre de quitter le pays pour une destination africaine inconnue en échange de 3 500 dollars et d’un billet d’avion. Ceux qui ne quitteront pas le territoire d’ici au 1er avril seront incarcérés indéfiniment.
Environ 40 000 migrants, la majorité originaire d’Érythrée et du Soudan, ont fui la guerre à la recherche de la sécurité et d’opportunités en Israël. Plusieurs ont exprimé leur crainte d’être rapatriés au Rwanda.
Le plan d’expulsion a suscité l’indignation en Israël, où des groupes de pilotes, de médecins, d’écrivains et de rabbins ont lancé un appel contre cette mesure. Ils affirment que les rapatriements vont à l’encontre de l’éthique et portent atteinte à l’image d’Israël, en tant que refuge pour les migrants juifs.
Les Africains ne sont pas les seuls réfugiés en Israël, raison pour laquelle tant de gens se sont demandés pourquoi Israël voulait que les Africains partent.
Il faut souligner que ce problème a commencé il y a de cela 5 ans. A l’époque, les Israéliens sont descendus dans les rues affirmant qu’ils ne voulaient plus d’Africains en Israël, que certains prenaient leurs emplois.
Après cela, il est devenu très difficile pour les Africains de demander l’asile en Israël, donnant lieu à une augmentation du nombre de migrants clandestins dans le pays. Le nombre est passé à environ 40 000.
