Israël aurait utilisé une mitrailleuse télécommandée pour assassiner le meilleur scientifique nucléaire iranien
Un nouveau rapport a affirmé que la principale agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, a assassiné le meilleur scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh le 27 novembre 2020 à l’aide d’une mitrailleuse assistée par intelligence artificielle télécommandée.
Selon le nouveau rapport du New York Times, Israël aurait monté la mitrailleuse sur une camionnette au bord de la route et, lorsque la voiture de Fakhrizadeh s’est approchée, un opérateur distant aurait tiré avec le pistolet en utilisant une liaison satellite.
L’attaque était précise, mais n’a pas tué la femme de Fakhrizadeh et n’a peut-être pas utilisé la reconnaissance faciale pour aider à viser, comme l’ont déclaré des responsables iraniens anonymes.
Le Mossad suivait Mohsen Fakhrizadeh depuis 2007, selon le Times, et l’agence nationale de renseignement israélienne aurait mis en place des plans pour l’assassiner fin 2019 après des discussions avec l’ancien président Donald Trump et des responsables américains de haut rang.
Alors qu’Israël aurait utilisé l’intelligence artificielle pour compenser le décalage du système satellite et le recul des armes à feu, les agents du Mossad israélien ont identifié Fakhrizadeh en mettant en scène une voiture leurre avec une caméra pour forcer un demi-tour et obtenir une image claire.
Ni Israël ni l’Iran n’ont confirmé publiquement l’utilisation d’une mitrailleuse télécommandée, bien que l’article du Times soit basé en partie sur les déclarations de la famille Fakhrizadeh aux journalistes.
Après l’assassinat, les agents israéliens ont fait exploser le camion dans le but de détruire les preuves, mais l’équipement est resté intact (s’il était inutilisable). C’est ainsi que les enquêteurs iraniens ont déterminé la nature de l’attaque.
Le pistolet télécommandé était censé être difficile à installer car Israël aurait introduit des pièces en contrebande très progressivement.
Israël a mis les agents hors de danger et a évité de déclencher des alarmes comme un drone. Si l’arme avait été détruite comme prévu, l’Iran n’aurait peut-être pas été en mesure de déterminer la méthode d’assassinat.
Avec ce rapport, l’espionnage pourrait prendre une nouvelle tournure car les agents secrets peuvent désormais utiliser la robotique pour éliminer des cibles avec peu de risques pour eux-mêmes, peu d’avertissements aux ennemis et une plus grande chance de déni.