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Iran : un député offre une récompense de 3 millions de dollars pour tuer Donald Trump

La tête de Donald Trump vient d’être mise à prix. Un député iranien a annoncé une récompense de 3 millions de dollars à quiconque tuerait le président américain, rapporte l’agence de presse ISNA.

Son annonce fait suite à la mort du général Qaseem Soleimani tué plutôt ce mois par une frappe aérienne ordonnée par Donald Trump.

« Au nom des habitants de la province de Kerman, nous verserons une récompense de 3 millions de dollars en espèces à quiconque tuera Trump », a déclaré le député Ahmad Hamzeh au parlement mardi dernier.

Il n’a pas mentionné si l’idée d’une récompense avait un quelconque soutien officiel des dirigeants religieux iraniens. Kerman est la ville natale du général Qassem Soleimani, tué le 3 janvier à aéroport de Bagdad.

M. Ahmad Hamzeh a également regretté le fait que l’Iran ne dispose d’aucunes armes nucléaires. Les tensions entre l’Iran et les États-Unis n’ont cessé de s’intensifier depuis que M. Trump a retiré Washington de l’accord nucléaire de Téhéran avec les puissances mondiales en 2018 et a réimposé des sanctions américaines.

« Si nous avions des armes nucléaires aujourd’hui, nous serions protégés contre les menaces … Nous devrions mettre à notre ordre du jour la production de missiles à longue portée capables de porter des ogives non conventionnelles. C’est notre droit naturel », a-t-il déclaré.

Les États-Unis et leurs alliés occidentaux accusent depuis longtemps l’Iran de chercher à se doter d’armes nucléaires. Téhéran insiste sur le fait qu’il n’a jamais cherché et ne cherchera jamais à se doter d’armes nucléaires, affirmant que son travail nucléaire est destiné à la recherche et à la maîtrise du processus de production d’électricité.

L’accord nucléaire de 2015 dans son ensemble a été signé pour augmenter le temps dont l’Iran aurait besoin pour obtenir suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire.

Dans le cadre de cet accord, l’Iran a bénéficié d’un allègement des sanctions en échange d’une réduction de ses activités nucléaires. En réponse au retrait de Washington du pacte et à la pression exercée par les sanctions américaines, l’Iran a progressivement réduit ses engagements vis-à-vis de l’accord nucléaire.

Crédit photo : tert

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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