Inspiration: Voici la meilleure startup africaine de l’année
HydrolQ, est une startup kényane qui vient de remporter le prix “Startup of the year Africa” (SOTYA 2018). La startup a développé un objet connecté permettant de gérer les réseaux hydrauliques.
Vendredi dernier, le Technopark de Casablanca était pris d’assaut par des centaines de personnes pour découvrir la meilleure startup africaine de l’année 2018 parmi les 600 candidatures.
Les critères de sélection pour les candidatures étaient les suivantes: Avoir une existence légale son siège en Afrique pour être élue “Startup africaine de l’année” , avoir une date d’existence depuis le 1er janvier 2010 et un MVP (un produit minimum qui satisfait les attentes de la cible de la startup) ou un prototype.
S’il y a eu beaucoup d’appelés, C’est finalement HydroIQ, une startup kényane qui a mis en place un objet connecté permettant de gérer les réseaux hydrauliques à distance pour éviter les fuites, quitte à apporter une solution concrète à la lancinante question de la facturation d’eau qui se pose avec acuité dans bien de pays du continent africain. “Les fuites sont détectées automatiquement sur le réseau et les ménages facturés au plus juste via une application mobile”, explique Brian Bosire, cofondateur et PDG de HydroIQ.
Ce sont environs 12 000 internautes qui ont voté via mobile du 27 novembre au 22 décembre dernier, et qui n’ont pas hésité à jeter leur dévolu sur ce projet initié par deux jeunes originaires des régions occidentales du Kenya.
Les startups d’Afrique francophone en perte de vitesse?
HydrolQ a réussi à empoché 10.000 euros, tout comme le prix spécial OCP qui est revenu à la startup ivoirienne Graci. Celle-ci “œuvre pour l’amélioration de la production de riz en Côte d’Ivoire”.
Le prix du public a quant à lui été décerné a Ecodome Maroc, qui construit des “locaux écotouristiques à base de terre naturelle sous forme de dômes”.
Mais, au-delà des récompenses, le magazine Startup.info appuyé par l’Office chérifien des phosphates (OCP) s’est défini un challenge à la hauteur du contexte continental. Il s’agit de promouvoir des jeunes entrepreneurs qui, par leur créativité entrepreneuriale, devraient insuffler un nouveau dynamisme pour la relance d’une économie africaine chancelante depuis des lustres.
Il a été noté une faible participation des sartups de l’Afrique Francophone “La moitié des candidatures que nous avons reçues proviennent de l’Afrique anglophone alors qu’il y a à peine une année, c’était la partie francophone qui était la plus représentée”, explique Kossi Adzo, fondateur de startup.info.
Il faut rappeler que HydrolQ a succédé à ThinVoid Tambula, la startup ougandaise qui promeut l’inclusion financière des professionnels non bancarisés dans les secteurs du transport et de l’agriculture.