Innovation : Après avoir banni les vêtements importés, la Tanzanie forme des couturiers
Dans le souci de protéger les producteurs locaux de vêtements d’habits, la Tanzanie a interdit l’importation des vêtements et des chaussures de style friperie ou en fin de série des pays développés. Mais également pour des raisons d’hygiène et de santé, car les friperies peuvent contenir des produits dangereux en particulier les sous vêtements qui sont peu hygiéniques.
Bien que l’interdiction ait ses mérites, il y a des préoccupations que l’interdiction générale va léser les personnes démunies. Au milieu du chômage et de la pauvreté croissante, l’importation de vêtements de seconde main fournit une bouée de sauvetage pour les commerçants informels, tandis que les vêtements bon marché, souvent de haute qualité sont irrésistibles pour les clients.
Cependant, pour lutter contre la mort lente de l’industrialisation du textile en Afrique de l’Est, la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) prévoit d’intervenir et de relancer l’industrie en sommeil avant qu’il ne soit trop tard.
La Tanzanie a donc lancé un programme de formation des coutriers en prévision des plans qui vise à interdire l’importation de ces vêtements. La formation est en conformité avec le plan d’industrialisation du gouvernement, et le plan de la Communauté Est africaine pour stimuler le commerce régional.
Selon Jenista Mhagama, ministre d’État au cabinet du premier ministre, les programmes de formation vont équiper les jeunes Tanzaniens qui ont des compétences en couture. Les jeunes qualifiés seront employés dans les usines de fabrication des vêtements et de chaussures. Ces usines vont ouvrir comme l’indique le plan d’industrialisation de la Tanzanie.
Au début de cette année, la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) a approuvé une interdiction proposée pour stimuler l’industrie manufacturière, et contribuer à la croissance de l’économie de la région.
L’interdiction d’importation devrait stimuler l’industrie manufacturière de la Tanzanie. Cette interdiction va permettre de créer des emplois et contribuer à la croissance de l’économie. La Tanzanie est l’un des premiers pays de l’Afrique de l’Est à commencer ce plan d’interdiction.