L’affaire sur la possible ingérence russe dans l’élection américaine qui a vu la victoire de Donald Trump continue de faire couler de l’encre.
Cette fois-ci c’est Donald Trump Jr. Le fils de Donald Trump qui est dans le viseur de la justice américaine. En effet, ce dernier a échangé avec Wikileaks des messages privés sur Twitter pendant dix mois, avant et après la présidentielle américaine. Cette révélation a été faite par le site The Atlantic.
Des échanges très intéressants
Durant dix mois qui s’étendent de la période avant l’élection présidentielle à la période après la victoire de Donald Trump, Donald Trump Jr. a échangé des messages directs avec WikiLeaks.
Confirmée par le fils lui même, cette correspondance a été transmise au congrès américain. C’est ainsi la première fois que des liens directs sont établis entre un membre de la campagne de Donald Trump et le site de Julian Assange. Lequel site est accusé d’avoir sali Hillary Clinton et John Podesta son chef de campagne quelques semaines avant le vote.
Dans les échanges, on peut voir Wikileaks très pressant quant au fait d’aider le camp républicain. En effet, il avertit le fils du futur président de la mise en ligne imminente d’un site anti-Trump. Ensuite, il avance avoir de quoi nuire à Hillary Clinton par ses e-mails. Puis, il conseille de contester une éventuelle victoire d’Hillary Clinton.
Enfin, après que Donald Trump est élu, le site suggère au fils du nouveau président d’agir afin que Julian Assange devienne l’ambassadeur de l’Australie aux États-Unis.
Théorie farfelue
Comme défense les soutiens de Donald Trump qu’il s’agit juste d’un échange de messages directs entre adultes consentants. De plus, le fils du président y a fait preuve de prudence. En effet, Donald Trump Jr n’a répondu que trois fois aux nombreux messages de WikiLeaks, et ce de manière lapidaire. Selon Alan Futerfas, l’avocat de Donald Trump Jr : « Ces documents ne nous posent aucun problème et nous pourrons facilement répondre à toutes questions les concernant ».
Ensuite, selon le site Law and Crime, montrer WikiLeaks comme un agent russe est une théorie des plus irréalistes.
Cependant, pour les adversaires de Donald Trump, cette conversation est la preuve de mensonge sur une communication entre le camp Trump et les russes. En effet, le vice-président Mike Pence avait dans une interview nié toute communication entre le camp Trump et WikiLeaks.