L’influenceuse Ruby Nikara vend l’eau de son bain à près d’un million de Francs CFA
En voilà une qui déferle la chronique depuis une semaine environ sur les réseaux sociaux. L’influenceuse française Ruby Nikara commercialise l’eau de son bain usagée et ses culottes usées à des sommes exorbitantes. Invitée sur un plateau télé (TPMP) le week-end dernier, elle a apporté des précisions qui font davantage parler d’elle sur les réseaux sociaux.
C’est tout aussi insolite que réaliste. Tenez-vous bien, cette influenceuse du nom de Ruby Nikara vend l’eau de son bain à 1500 euros le flacon, soit 988.000 Francs CFA. En plus de cela, elle a évoqué son nouveau business aussi étonnant que le précèdent. La rappeuse de 21 ans a décidé de commercialiser ses culottes usagées à 100 euros la pièce, soit un peu plus de 66.000 Francs CFA.
Si les internautes trouvent l’idée farfelue, Ruby quant à elle ne partage pas cet avis. « Ce ne sont pas des culottes sales, ce sont des culottes que j’ai portées, mais je suis propre. Je les mets juste trois à quatre heures de temps « , a-t-elle déclaré sur cette nouvelle trouvaille. « Ça sent super bon, c’est une odeur sucrée » soutient Ruby par rapport à l’eau de son bain. « Je suis propre ! Je suis une fille propre. Et excusez-moi, mais ce n’est pas l’eau ou la culotte de n’importe qui… C’est l’eau de Ruby Nikara, je suis une star quand même » défend t-elle pour les plus septiques.
Elle poursuit en rassurant, que son business était bien rentable. « Ça part comme des petites tartines » soutient Ruby.
Toutefois, sa démarche est interdite par la loi, et ce, pour plusieurs raisons, selon l’avocat Yves Toledano, invité sur le plateau de TPMP. En France, « il y a un principe qui dit que l’on a pas le droit de vendre, de monétiser, une partie de son corps ou un produit de son corps » explique l’Avocat. « Et Ruby Nikara explique qu’elle s’est fait plaisir dans cette eau», poursuit-il. «Si c’était que de l’eau, cela ne vaudrait pas 1.500 euros. Il y a du produit humain dans le bain. C’est pour cette raison que ça a de la valeur. C’est donc interdit par la loi » a fait clairement entendre l’avocat Yves Toledano.