Inde: «les rats sont à l’origine des inondations dans le pays», dixit le ministre des ressources en eau
Les rats seraient à l’origine du plus grand problème auquel la ville de Bihar est confrontée en ce moment, à savoir l’inondation. La police avait déclaré auparavant que les rongeurs avaient vidé des centaines de litres d’alcool saisis après que le gouvernement ait imposé une interdiction totale des boissons alcoolisées.
À leur tour les ministres d’État accusent les rats d’être la cause des inondations dévastatrices qui ont déjà tué plus de 500 personnes à Bihar.
Le ministre des Ressources hydrauliques, Lalan Singh, après avoir examiné la situation des inondations, a affirmé que les rats avaient endommagé les digues fluviales, ce qui a provoqué les inondations.
«Les rats sont la principale cause de l’augmentation des eaux dans les rivières. Les villageois ont tendance à stocker leurs grains sur les rives, ce qui attire les rongeurs. Ces animaux creusent alors des trous dans les digues, affaiblissant ainsi les fondations», a-t-il déclaré.
Cependant, ce raisonnement jugé »infondé » n’est pas partagé par les dirigeants des partis de l’opposition. Ils affirment que le gouvernement essaie simplement de cacher son échec avec des déclarations illogiques.
«Parfois, ils disent que les rats ont consommé les liqueurs saisies, puis ils les accusent ensuite d’être responsables des inondations. Si les rats causent tellement de problèmes, ils devraient trouver une solution à cela. Mais ils n’ont rien fait à ce sujet car ce sont des arguments sans fondement», a-t-il noté.
Le député Mithilesh Tiwari, a également dénoncé l’affirmation de Lalan Singh. «Dans une réponse adressée à l’Assemblée, le gouvernement nous a rassuré que tous les barrages sont sécurisés, alors comment peuvent-ils blâmer les rats. Les dirigeants sont responsables de cela et ils devraient être tenus responsables».
Plus tôt, la police avait été sévèrement critiquée pour avoir affirmé que les rongeurs avaient consommé des centaines de litres d’alcool saisis à Bihar après son interdiction.
