Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde de Rugby 2019, l’équipe masculine de rugby doit faire face à celle de la Tunisie samedi prochain. A leur arrivée, les Zimbawéens ont eu la surprise de leur vie, avec un accueil effroyable. En effet, l’équipe des « Sables » a dormi à la belle étoile, sur le trottoir.
Arrivés le lundi 02 juillet, cette nuit passée à même le sol a ému les internautes, qui ont partagé plusieurs fois les photos.
Zimbabwe national rugby team forced to sleep on the streets of Tunisia… @WorldRugby 👀 pic.twitter.com/MGcug87P0l
— Brian Mujati (@MujatiBrewing) 3 juillet 2018
Dans 5 jours, le Zimbabwe va affronter la Tunisie à l’occasion de l’Africa Gold Cup, pour se qualifier à la Coupe du Monde de Rugby prévue au japon en 2019.
La réaction de l’ancien ministre des sports
Cette situation n’a pas laissé perplexe les zimbawéens, surtout l’ancien ministre des Sports David Coltart.
« Notre équipe nationale de rugby, les Sables, est traitée de façon épouvantable en Tunisie. Ils ont été obligés de dormir dans la rue car le logement qu’on leur a réservé est dégoûtant »,
Zimbabwe’s Sables Rugby Team stuck in Tunisia…😔 Why have we no respect and appreciation for our sportsmen and artists???
They go out there flying the Zim flag high and get very little love at home…we can do better!@zimbabwerugby @ZimbabweSables @edmnangagwa pic.twitter.com/TmPY0aQzoW— Patience Musa ZIFM (@PatieMusa) 3 juillet 2018
« À leur arrivée, ils ont passé six heures à la frontière et les autorités ont pris leurs passeports en prétendant qu’ils devaient payer des visas d’un montant de 600 euros – qu’ils n’ont pas les moyens de payer […] Que fait le ministre des Sports ? », s’est-il demandé.
D’autres réactions s’en sont suivies, comme celle de Trudy Stevensona, ambassadrice du Zimbabwe au Sénégal et en Gambie : « s’il vous plaît, aidez notre équipe nationale ! », a-t-elle demandé sur Twitter.
En outre, un joueur de l’équipe, Takudzwa Mandiwanza, a fait de surprenantes révélations à la radio Capitalk FM, assimilant la compétition à de la »pagaille ».
« Lors de notre séjour au Kenya [où l’équipe a joué son premier match], nous n’avons pas reçu nos allocations journalières. Maintenant, ici, en Tunisie, nous avons été bloqués à l’aéroport pendant six heures et nous n’avons pas reçu d’indemnités. Si ce n’était pas notre entraîneur qui nous avait achetés des sandwichs et quelques boissons avec son propre argent, nous aurions encore faim ! […] La situation est très frustrante et décourageante », s’est-il désolé.
Pour sa part, Rugby Afrique rassure que la situation a été « immédiatement traitée » et qu’une « solution acceptable avait été trouvée ce matin (mardi) »
Crédit Photo: France 24