C’est une affaire assez curieuse dont l’écheveau vient pourtant d’être démêlé. En Afrique du sud, la femme qui avait affirmé urbi et orbi avoir accouché de 10 bébés, battant ainsi le record de la malienne aux 9 bébés, a été admise dans un hôpital. Ses facultés mentales sont en train d’être passées au crible, parce que les médecins ont fini par comprendre qu’elle avait tout inventé. Incroyable mais vrai.
La sud-africaine Giosame Sithole qui a déclaré avoir donné naissance à dix bébés est une menteuse pathologique dont le cas fait actuellement grand bruit en Afrique du sud et dans le monde. Après avoir été recherchée puis internée dans un hôpital, les médecins ont fait une incroyable découverte à propos de son histoire. Giosame Sithole est une mythomane compulsive qui a mené tout le monde par le bout du nez. En fait, elle a fabriqué la grossesse, a-t-on appris hier.
Après avoir fait croire qu’elle était devenue mère de 10 enfants dont sept garçons et trois filles, Sithole s’est attirée la sympathie de nombreuses personnes à travers le monde. Une quête qui a avoisiné les 70000 dollars a même été encaissée par sa famille. Cependant, les premiers doutes sur l’histoire incroyable de Sithole sont nés des questionnements de son mari.
Le père des présumés bébés, Teboho Tsotetsi, a commencé à s’inquiéter du fait qu’il n’avait pas encore vu ses enfants en question. Comme rien ne pointait à l’horizon malgré ses appels, il a crié à l’arnaque, organisée selon lui par sa belle-famille, pour gagner de l’argent. Sur son instance, Giosame Sithole a été retrouvée et fut conduite dans un hôpital psychiatrique.
Les médecins de l’hôpital de Tembisa, près de la capitale sud-africaine, commencent donc une enquête pour avoir leur religion sur cette naissance extraordinaire. Leur constat est sans appel. Ils ont découvert que Mlle Sithole « n’avait donné naissance à aucun bébé ces derniers temps ». « Il a également été établi qu’elle n’était pas enceinte ces derniers temps. », ajoute encore le rapport des autorités gouvernementales. Les journalistes qui ont lancé l’information en Afrique du sud se sont excusés, avouant avoir été trompés par la femme.