Incendie du domicile d’Affi / Il accuse » les miliciens du régime entretenus par le petit frère du chef de l’Etat »
Le Premier Ministre Pascal Affi N’guessan a désigné le 18 octobre 2020, ceux qu’il soupçonne d’être à l’origine de l’incendie de son domicile dans sa ville natale de Bongouanou. Il s’agit selon lui des » miliciens entretenus par Téné Birahima Ouattara, le frère cadet du chef de l’État.
» J’indique qu’il s’agit de miliciens du régime qui sont entretenus par le petit frère du chef de l’État et qui seraient regroupés à l’hôtel Sebroko ( à Abidjan) et qui sont mis en mission pour agresser les leaders de l’opposition qui gênent le régime. Ils fonctionnent un peu comme des escadrons de la mort. Ce sont ceux-là qui ont été dépêchés » a affirmé Affi devant plusieurs journalistes.
Avant l’attaque, le candidat du FPI a dit avoir » été informé très tôt le matin avant le levée du jour de ce qu’ils étaient en mouvement et qu’il fallait qu’on prenne des dispositions. Mais malheureusement, nos camarades n’ont pas été suffisamment alertes. Donc, nous avions l’information« .
« Certains pensaient que ce serait ici à Abidjan, mais ils ont choisi d’aller au village. Même si des jeunes se sont associés à eux, c’est d’abord des miliciens partis d’Abidjan », a-t-il ajouté.
Pour Affi N’guessan, il n’y a plus de doutes à se faire sur les individus qui sèment la terreur lors des manifestations de l’opposition dans plusieurs localités ivoiriennes. » C’est eux qui sévissent dans toutes les régions chaque fois que l’opposition manifeste pacifiquement et qui vont créer des troubles« , accuse Affi.
Au regard de ce qu’il lui est arrivé, Affi estime que le pouvoir Ouattara « c’est un régime qui a dépassé le stade du fonctionnement régulier de l’État et qui est maintenant dans un régime de tyrannie, de despotisme, de harcèlement de l’opposition ».
Prenant le monde à témoin, il a fait savoir « qu’il est bon que l’opinion internationale note cela. Ces deux morts sont à mettre au passif de monsieur Alassane Ouattara, dans sa volonté de tyranniser le peuple et de lui imposer sa domination à l’occasion de cette parodie d’élection ».