Il sera crucifié et décapité à 21 ans pour avoir participé à une manifestation contre le régime
C’est une histoire inimaginable pourtant réelle. La décapitation suivie de la crucifixion, telle est la sentence atroce infligée à un jeune homme de 21 ans en Arabie saoudite. Plusieurs ONG dénoncent cette cruelle sentence et appellent à la mobilisation pour le sauver. Pourquoi le condamne-t-on ? Nimr a eu tort de participer à une manifestation contre le régime en 2012 alors qu’il n’avait que 17 ans.
Nimr est le « neveu de l’un des plus fervents opposants au régime», en plus il est un rapporte le Figaro. Il a été condamné à mort le 27 mai 2014 après avoir fait 2ans d’emprisonnement ferme. En dehors du caractère odieux et machiavélique de la sentence infligée au jeune Nimr, les ONG dénoncent la justice saoudienne de ne pas lui avoir accordé de procès en bonne et due forme.
« La cour semble avoir fondé sa décision sur des ‘aveux’ qui, selon Ali Al-Nimr, lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d’autres formes de mauvais traitements »,
déclare Amnesty International.
D’après l’ONG britannique Reprieve, Nimr peut désormais être exécuté «à tout moment, sans même que sa famille soit prévenue » parce qu’il a déjà épuisé tous ses recours légaux. Le jeune homme sera « décapité puis son corps attaché à une croix où il sera laissé pourrir » Si sa sentence est mise à exécution, déclare L’International Business Times. Pour tenter de l’épargner cette mort atroce, une page de soutien a été ouverte sur Facebook par l’oncle du condamné et, sur Twitter, des internautes partagent le hashtag #FreeNimr. Il y a urgence selon plusieurs médias parce que l’exécution publique de Nimr sera prévue pour jeudi le 24 septembre.
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