Voici quelques idées qui vont vous motiver à arrêter le tabac
Le mois sans tabac tire vers sa fin. Nous avons choisi pour vous, des idées fortes qui pourront freiner les fumeurs les plus récalcitrants.
1. Réduire la consommation de cigarettes au quotidien, c’est réduire les risques pour sa santé
Dans les colonnes de la revue Tobacco Control où a été publiée une étude en 2005, il est révélé que, fumer entre une et quatre cigarettes par jour, rendrait le risque trois fois plus élevé de mourir d’un infarctus. Au regard de ce risque, il faut dire qu’il n’y a pas de «petit» ou de «gros» fumeur. C’est pourquoi, il est recommandé aux fumeurs, d’arrêter le plus tôt possible la cigarette, quelle que soit la quantité quotidienne de tabac consommée.
2 –Certains fumeurs disent, il ne sert à rien d’arrêter de fumer.
Parmi les facteurs de risque du cancer, figure bel et bien le tabagisme qui est de loin le principal facteur de risque. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) reconnaît que, le tabagisme est responsable de 8 cancers sur 10 chez l’homme ; 7 cancers sur 10 chez la femme. En 2005, une étude rendue publique révèle que, les microparticules de l’air – provenant en grande partie de la combustion du carburant, du gaz naturel et du charbon – sont à l’origine d’environ 5% des morts par cancer de la trachée et cancer du poumon.
En somme, 80 à 85% des cas de cancer du poumon seraient attribuables au tabac. Il existe bien d’autres facteurs de risque : l’exposition professionnelle à l’amiante, au radon (mines d’uranium), l’arsenic, le nickel, le chrome, les goudrons etc
NB : . Présenter un jour un cancer du poumon suite à une exposition à l’amiante sont 50 fois plus importants si la personne est fumeuse
3. quelque soit l’âge, il n’est pas trop tard d’arrêter de fumer
L’espérance de vie à la naissance en France en 2015 s’élevait à 85 ans pour les femmes et à 78,9 ans pour les hommes, d’après les études de l’Institut Insee. Pour un fumeur de tabac qui a écrasé sa dernière cigarette un an après, le risque d’infarctus diminue de moitié. Celui d’avoir un AVC rejoint celui d’un non-fumeur.
Il est prouvé que rester 5 ans sans fumer, réduit le risque de cancer du poumon quasiment de moitié. Après 10 à 15 ans sans tabac, l’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé.
« Les bénéfices du sevrage tabagique s’observent quel que soit l’âge auquel on arrête de fumer et quelle que soit la quantité de cigarettes fumées. Il n’est donc jamais trop tard pour arrêter, même si on a fumé beaucoup et longtemps », écrit le site h24.
4-« La cigarette électronique est aussi dangereuse que le tabac »
De nos jours, les connaissances en matière scientifique ne permettent pas d’établir la portée dangereuse de la cigarette électronique.
Selon le Conseil de la Santé publique dans son avis en 2016, il est indiqué que, les cigarettes électroniques pouvaient être considérées comme un outil d’aide au sevrage tabagique.
« Contrairement au tabac, consommé par combustion, la vapeur des liquides d’e-cigarette ne contient ni monoxyde de carbone, principal agent responsable des maladies cardio-vasculaires, ni goudron, ni hydrocarbure cancérigène responsables des divers cancers liés au tabagisme », fait savoir notre source.
Parfois, il peut arriver de retrouver des traces de substances cancérigènes (comme les nitrosamines) à des concentrations inférieures à celles de l’air intérieur.
Il est prouvé qu’un fumeur devenant utilisateur exclusif de cigarette électronique diminue son risque de développer des maladies imputables au tabac. Cela n’exclue pas que d’autres risques liés à l’e-cigarette soient identifiés dans les années à venir, prévient le site.
5. « Le tabagisme rapporte plus d’argent à l’État qu’il n’en coûte à l’Assurance-Maladie »
La publication des comptes de la sécurité sociale avait indiqué en 2013, que l’État français avait dans cette période, perçu 11,2 milliards d’euros grâce aux taxes sur les cigarettes. Mais, en 2015, un rapport qui avait été fait par l’économiste Pierre Kopp pour l’Office Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), indique que le coût social du tabac atteint 122 milliards d’euros chaque année. La facture finale s’élève donc à 111 milliards d’euros pour la société.
Yao Junior L