Horrible ce qu’il faisait à ses femmes dans sa »maison des horreurs », après la découverte de la police (Photo)
C’est juste une enquête pour usurpation d’identité qui a conduit la police américaine tout droit dans une affaire bien plus sordide. Au mois de mars, la police de Détroit, dans le Michigan (États-Unis) entre dans la maison de Ryon Travis, 32 ans, père de 7 enfants et sans emploi, pour y exécuter un mandat de perquisition.
Selon le Washington Post, les officiers découvrent alors une femme, âgée de 25 ans, enchaînée à une barre de striptease dans le salon, un cadenas accroché au niveau du cou. Elle se trouvait dans cette position depuis des semaines. Une punition pour avoir essayé de fuir la maison.
Cette dernière raconte aux officiers qu’elle est l’une des 4 esclaves sexuelles de Ryon Travis depuis plus d’un an. Tous vivent dans cette maison dirigée comme une maison close. Le suspect aurait en effet vendu celles qu’il appelle ses «épouses» sur le marché du sexe en ligne.
Travis aurait posté des annonces expliquant qu’il avait «4 filles à vendre», a expliqué la procureure adjointe Sara Woodward lors d’une audience le 23 mars, dont l’enregistrement a été fourni au Washington Post. D’après CBS Detroit, l’homme empochait chaque mois les 700 dollars de pension d’invalidité de l’une de ses captives.
L’une des jeunes femmes «a également dit que si elle ou les autres femmes refusaient de danser ou d’avoir des rapports sexuels, il devenait violent avec elles, les frappant à coups de poing, leur donnant des coups de pieds ou les faisant tomber à terre», a encore décrit la procureure adjointe.
Pédopornographe et «citoyen souverain»
Cette incroyable violence n’est pas la seule raison pour laquelle cette résidence du nord de Détroit a été surnommée «maison des horreurs» par la police. Lors de leur perquisition, les enquêteurs ont saisi deux téléphones, tous deux appartenant à Ryon Travis, assurent ses captives. Ces téléphones contenaient des images pédopornographiques. L’un de ces clichés a particulièrement attiré l’attention des policiers. Il montre une enfant allongée sur un drap aux motifs bleu et blanc. Les mêmes que ceux d’un drap retrouvé dans la chambre de Ryon Travis.
L’homme de 32 ans est accusé de production et distribution de pédopornographie ainsi que de direction d’un trafic sexuel impliquant 4 femmes. Lundi, il a plaidé non-coupable. Le suspect considère en effet qu’il est un «citoyen souverain», raconte encore the WP. En plus de penser qu’ils ne sont pas obligés de payer les impôts, les militants du mouvement citoyen souverain estiment qu’ils peuvent choisir à quelles lois obéir et lesquelles ignorer. Ryon Travis a donc demandé à la cour de laisser tomber les charges.
«Toutes les lois sont de nature commerciale et je suis un homme né humain américain», a-t-il expliqué lors de l’audience. (…) Et je choisis de ne pas faire affaire avec cette cours, je demande donc que cette affaire soit rejetée», a-t-il lancé, cité par le WP. Un argumentaire qui n’a pas convaincu la juge : elle a rejeté sa demande et a ordonné sa mise en détention jusqu’à son procès.