Le président du Honduras, Juan Orlando Hernández, est accusé par les procureurs américains d’être lié au trafic de drogue à la suite d’une enquête qu’ils ont menée.
Juan Orlando Hernández a été accusé d’avoir rencontré un trafiquant de drogue vers 2013 et d’avoir pris 25 000 $ en échange de sa protection (trafiquant) contre des forces de l’ordre. L’accord caché a été révélé après que des agents de sécurité américains eurent arrêté un certain Geovanny Daniel Fuentes Ramires à l’aéroport international de Miami, le dimanche 1er mars, pour complot en vue d’importer de la cocaïne aux États-Unis et charges d’armes connexes.
Il a été allégué que le président hondurien a manifesté son intérêt pour un laboratoire de cocaïne que Fuentes dirigeait près de Puerto Cortes sur la côte atlantique, après une série de réunions. Il aurait été intéressé par le laboratoire de cocaïne car il était proche du port.
Selon les documents:
«Juan Orlando Hernández et Fuentes ont convenu de faciliter l’utilisation du personnel des forces armées honduriennes comme sécurité pour les activités de trafic de drogue de Fuentes. Hernández a indiqué à Fuentes que son frère, Hernández Alvarado, gérait des activités de trafic de drogue au Honduras et que Fuentes devait faire ses rapports directement à Hernández Alvarado à des fins de trafic de drogue. »
« Fuentes Ramirez a ouvert la voie à l’expédition sans entrave de charges de plusieurs tonnes de cocaïne en soudoyant la police et un politicien hondurien de haut rang, et en rapportant directement à Tony Hernandez, un autre co-conspirateur du plan et lui-même un ancien membre du Congrès hondurien. »
Dans une déclaration publiée le mardi 2 mars par le bureau du procureur américain pour le district sud de New York, Hernández a été identifié comme un « haut fonctionnaire hondurien » ou comme « CC-4 », un complice.
Cependant, des documents judiciaires ont identifié «CC-4» comme président du Honduras et frère de l’ancien membre du Congrès Juan Antonio Hernández Alvarado, qui a été condamné l’an dernier pour des infractions liées à la drogue.
Le président hondurien, qui n’a pas encore été inculpé, est sorti vainqueur des élections présidentielles de 2013 dans un précédent dossier. Bien qu’il ne soit pas clair si l’incident s’est produit avant qu’il n’ait remporté l’élection présidentielle en 2013, il a cependant été établi qu’il avait nié à plusieurs reprises les allégations antérieures de liens avec des trafiquants.