La candidate démocrate à la présidentielle américaine du 08 novembre 2016, est désormais située sur son sort, par rapport aux mails non sécurisés sur lesquels le FBI avait décidé une nouvelle fois de relancer l’enquête.
Le FBI a décidé une nouvelle fois encore, d’abandonner les poursuites contre Mme Clinton dans l’affaire des e-mails. Un abandon qui intervient à quelques heures du vote pour désigner le futur locataire de la Maison blanche.
Pourquoi le FBI abandonne les poursuites, alors qu’il n’y a pas longtemps, c’est le même FBI à travers son directeur M Comey qui a ressuscité l’affaire d’e-mails privés envoyés par la candidate.
James Comey, directeur du Fbi a, dans une note au Congrès, informé des résultats issus de l’examen des e-mails découverts récemment. Il affirme maintenir «ses conclusions de juillet », lesquelles disaient « il n’y avait pas matière à poursuivre Mme Clinton, pour avoir utilisé un serveur privé quand elle était secrétaire d’Etat. Une nouvelle qui a suscité de la joie chez les sympathisants de la candidate notamment sa directrice de campagne, Jennifer Palmieri.
« Nous sommes contents que cette affaire soit réglée », avait déclaré la directrice de campagne peu avant un meeting à Cleveland, dans l’Etat-clé de l’Ohio, où la candidate démocrate était accompagnée de la star de la NBA Lebron James.
Seulement, Hillary n’est pas revenue sur cet abandon de la FBI, pendant son meeting. Âgée de 69 ans, Hillary Clinton se bat pour succéder à Barack Obama à la Maison Blanche.
Dimanche à un meeting, Mme Clinton faisait un parallèle entre ce qu’elle appelle sa vision qualifiée de « confiante dans l’avenir », à celle « sombre et clivante » du milliardaire populiste.
« On sait ce qu’il a dit et ce qu’il a fait. Vous n’avez pas besoin d’entendre la litanie de tous les gens qu’il a insultés ou dénigrés », avertissait Mme Clinton ajoutant que, pour cette élection, c’est l’heure de vérité.
Rappelons que, le 28 octobre dernier, la sortie du directeur du FBI sur les emails a créé une vive polémique politique dans le camp de la candidate, une occasion que Trump n’a pas raté d’aborder dans sa campagne.
Les sondages qui donnaient large victoire à Clinton se sont vite rétrécis. A ce jour, les sondages placent désormais à 46,6% des intentions de vote pour Clinton contre 44,8% pour Donald Trump, selon la récente moyenne des sondages nationaux (RealClearPolitics).
Yao Junior L