Le 8 novembre prochain, se tiendra aux Etats-Unis, l’élection présidentielle à l’issue de laquelle on saura qui d’Hilary Clinton et de Donald Trump dirigera la première puissance du monde. Une occasion que mettent à profit les deux candidats en lice, pour drainer le plus d’électeurs dans leur camp respectif.
Mais en attendant le jour-j, c’est le président iranien Hassan Rohani qui a révélé sa position par rapport aux deux candidats. Il affirme n’avoir aucune préférence entre les candidats à la présidentielle américaine, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, car c’est selon lui un choix entre «le mal et le pire».
S’exprimant lors d’un discours dans son pays, il a affirmé : «A l’ONU, le président d’un pays m’a demandé lequel des deux candidats (Clinton et Trump) je préférais: j’ai répondu, est-ce que je préfère le mal au pire ou le pire au mal?».
Rohani n’a pas caché sa colère concernant la manière dont les deux candidats à la présidentielle américaine «s’accusent et s’insultent entre eux». «Est-ce que nous voulons une telle démocratie dans notre pays? Une telle élection?», s’est interrogé Hassan Rohani en répondant: «Notre fierté est notre islam (…) nous sommes fiers de notre Iran et de notre islam».
Il a estimé qu’aux Etats-Unis, «qui prétendent avoir la démocratie depuis 200 ans (…) la morale n’existe pas».
Les États-Unis restent pour l’Iran «l’ennemi » principal en dépit d’un dégel qu’a constitué la conclusion en juillet 2015 de l’accord international sur le programme nucléaire iranien.
Le candidat républicain Donald Trump a promis de «déchirer » cet accord s’il était élu, ce à quoi le guide suprême, Ali Khamenei, avait répondu que si Trump faisait cela, lui le «brûlerait».
Le président Rohani, un religieux modéré élu en 2013, devrait se représenter pour un dernier mandat de quatre ans à l’élection présidentielle de mai 2017.