La mort de l’opposant guinéen Roger Bamba ne saurait être passée par pertes et profits. En plus de l’opposition qui est en rogne, des voix s’élèvent au niveau de la communauté internationale pour que la lumière soit faite sur son décès. L’Union Européenne en a fait la demande.
L’Union Européenne veut se faire sa religion sur la mort de Roger Bamba, opposant guinéen, membre de l’UFDG parti de Cellou Dalein Diallo. Décédé dans des conditions encore non élucidées à la prison centrale de Conakry, Roger Bamba était un proche collaborateur du leader de l’opposition guinéenne.
Ainsi, tout en exprimant « ses sincères condoléances à la famille de M. Bamba », l’Union Européenne a demandé les autorités guinéennes de « diligenter une enquête indépendante pour élucider les causes de son décès ». En effet, pour l’’Union européenne le respect de « l’État de droit » devrait être « un axe prioritaire du nouveau mandat présidentiel« .
Déplorant le « troisième décès d’opposants politiques détenus en Guinée, après ceux d’Ibrahima Sow et de Mamadou Lamarana Diallo, intervenus ces deux derniers mois« , l’Union Européenne a plaidé pour la libération des autres détenus politiques.
Roger Bamba, détenu depuis le 10 septembre à la prison centrale de Conakry, est décédé le 17 décembre, après son transfert à l’hôpital. Sa famille dénonce un meurtre politique, là où le pouvoir évoque une mort due à une cirrhose du foie. D’où la demande d’une enquête impartiale.